N'oubliez pas que, sauf pendant l'affichage graphique, la touche F1 permet d'obtenir une fenêtre d'aide.
Comment choisir un nom de fichier ?
- Si le fichier existe déjà dans la liste : frappez
sur la touche de tabulation (à gauche du clavier), puis déplacez
la surbrillance par les touches-flèches jusqu'au nom à choisir,
et validez. Avec la souris, cliquez sur son nom, puis dans "OK".
- S'il n'existe que dans un autre répertoire, ou si vous
trouvez plus rapide de frapper directement son nom au clavier : tapez ce
nom dans la première ligne de la fenêtre.
La touche "entrée" (à droite du clavier alphabétique)
permet de valider le choix, la touche "Echap" (ou ESC) permet de revenir
en arrière dans la succession des menus.
Si votre fichier est dans un autre répertoire que le répertoire
courant, le plus simple est de frapper le nom de celui-ci dans la première
ligne de la fenêtre.
On peut se déplacer d'une sous-fenêtre à la
suivante par la touche de tabulation (à gauche du clavier). Pour
revenir à la sous-fenêtre précédente, il faut
appuyer sur Maj-Tabulation.
Si le texte est long, vous pouvez consulter les différentes parties
en le déplaçant par les touches-flèches, ou en cliquant
à la souris dans la colonne de droite ("ascenseur").
Pour refermer la fenêtre, appuyez sur Alt-F3, ou bien cliquez
à la souris dans le petit carré qui est en haut à
gauche de la fenêtre.
Ne confondez pas cette commande avec "Lire sur disque", qui change des
valeurs numériques des mesures en mémoires, mais n'affiche
rien à l'écran.
Frappez le nom du fichier sur la première ligne, ou bien sélectionnez
un nom parmi ceux qui apparaissent dans la deuxième sous-fenêtre.
Le format des fichiers (donc leur extension par défaut) est
.DIF. C'est un format assez gourmand en place sur le disque, mais qui a
le gros avantage d'être lisible par la majorité des tableurs,
grapheurs et autres logiciels d'analyse des données.
Vous pouvez :
- soit frapper le nom du répertoire au clavier, en validant
à la fin par "Entrée" (ou Enter),
- soit appuyer sur la touche de tabulation (juste à gauche du
"A" sur le clavier), ce qui active la 2e partie de la fenêtre. Déplacez
vous alors dans l'arbre des répertoires par les touches-flèches
(ou avec la souris) jusqu'au bon répertoire, puis validez ; avec
la souris, cliquez sur "OK".
Si vous ne désirez quitter Oscillo que provisoirement (par exemple
pour formater une disquette, ou pour utiliser un logiciel de visualisation
de données), utilisez plutôt la commande "Sortie DOS".
Notez que :
- Les valeurs numériques des mesures sont conservées
en mémoire. Vous pourrez donc les réutiliser ultérieurement
comme si vous n'étiez pas sorti de Oscillo.
- Par contre, les graphiques mémorisés sont supprimés
pour faire de la place dans la mémoire vive. Ils ne réapparaitront
donc pas lors de l'appel de "Revoir le graphique".
- Les textes et valeurs numériques affichés dans des
fenêtres sont conservés.
Ainsi, vous pouvez faire toutes les opérations permises par ce
tableur, et qui ne sont pas disponibles dans Oscillo (calculs numériques
complexes, représentations graphiques variées, impression
sur imprimante laser ou en couleurs, sauvegarde des données dans
d'autres formats de fichiers...).
Quand vous aurez fini de travailler avec ce tableur, quittez le normalement.
Automatiquement, Oscillo réapparait, en ayant chargé de nouveau
le fichier TRAVAIL.DIF, éventuellement modifié par le tableur.
Cette valeur numérique est toujours entière (de 0 à
255 pour PMB> et Capman, de -2000 à +2000 pour Cassy, etc). Si vous
voulez mesurer des tensions (en volts), des intensités (en milliampères),
ces valeurs entières ne conviennent pas. Il faut donc indiquer à
Oscillo quelle formule de conversion utiliser, en la tapant dans la fenêtre
qui apparait lorsqu'on choisit cette option.
Pour une syntaxe correcte, il faut supposer que la valeur numérique
envoyée par l'interface est P. On tape alors la fonction de P :
-sin(P), ou 3.2*(P-2.5)....
Normalement, Orphy communique avec l'ordinateur avec une vitesse de 9600 bauds, ce qui limite les vitesses d'acquisition à environ une mesure toutes les 4 millisecondes (le temps qu'un ordre de mesure soit envoyé à 0rphy, et que le résultat revienne à l'ordinateur). Grâce à de nouvelles procédures de communications fournies par C. RELLIER, du groupe Evariste-CNAM, qui portent la vitesse de communication à plus de 100.000 bauds, l'intervalle possible entre les mesures devient de l'ordre de 0,5 ms.
En mode "Prestissimo", l'intervalle est de 50 µs.
Micrelec fait aussi les interfaces Orphy GTI et Orphy portable,
qui sont compatibles avec Orphy GTS.
Il y a 4 entrées analogiques sur 12 bits, et 2 sorties analogiques.
Ces pilotes sont les petits programmes exécutables résidant en mémoire, caractéristiques de l'interface : PMB.EXE pour PMB, ORPHY1.EXE et ORPHY2.EXE pour Orphy-GTS, etc, que l'on doit lancer avant le logiciel principal Oscillo lui-même. Pour les lancer, il y a deux méthodes : soit on frappe leur nom (par exemple PMB), puis on valide, soit on les charge en mémoire haute par la commande LOADHIGH (par exemple LOADHIGH PMB.EXE). Pour ne pas frapper toutes ces commandes au clavier, on peut les mettre dans un fichier de commande .BAT.
On peut éventuellement charger simultanément deux pilotes (de deux interfaces différentes, ou de deux réglages différents de la même interface), mais certaines fonctions ne sont disponibles que pour le pilote installé à l'interruption 250, en particulier les commandes des sorties logiques et analogiques.
Leur nombre a augmenté au fil des années. ADES1.EXE et
ADES2.EXE permettent l'utilisation du boitier ADES (diffusé par
la MEP) sur la prise parallèle, donc facilite l'emploi de Oscillo
sur des ordinateurs portables. ELTROM1.EXE et ELTROM2.EXE sont pour l'interface
Electrome PC101, et SMF10.EXE est pour les interfaces Pierron SMF10, SMF100
et Expert.
Voici ci-dessous la boite de dialogue pour ADES :
De plus, certains menus et boites de dialogues ont leurs intitulés
variables en fonction des pilotes utilisés, car Oscillo va chercher
le nom des fonctions du pilote dans ce pilote lui-même. C'est le
cas en particulier pour les sorties analogiques, où la boite de
dialogue ne demande plus systématiquement des volts, mais une valeur
correspondant à ce qu'est capable de générer l'interface
spécifique du pilote.
Et toujours, comme il est facile de programmer de tels pilotes, vous pouvez programmer vous-même le pilote spécifique de votre interface ou de votre système de mesure.
En fonction de l'interface dont vous disposez, vous pourrez modifier ce programme pour le rendre spécifique de votre interface, ce qui vous permettra d'utiliser Oscillo pour des interfaces nouvelles, inconnues de l'auteur ou bien encore inexistantes.
Certaines des fonctions accessoires de Oscillo ne sont utilisables qu'avec ces pilotes : commande des sorties logiques, commande progressive de la sortie analogique. Il peut donc être utile de charger en mémoire le pilote de votre interface, même si celle-ci se trouve dans la liste de base.
Parmi les pilotes d'interfaces livrés sur la disquette de Oscillo, on peut citer : interface CAPPAR (Capteurs reliés à l'interface Parallèle : voir Bulletin de l'Union des Physiciens n°759 de décembre 93, ou Biologie-géologie, n°1-1994), multimètre à sortie RS232 MY77, pHmètre Schott Handylab2, balance Sartorius PT600...
Comme deux interruptions sont possibles pour ces pilotes, deux lignes
sont réservées en bas du menu, juste avant "Fonction de transformation".
Si aucun pilote n'est chargé, ces deux lignes sont grises, avec
un message indiquant l'impossibilité du choix. Si un pilote est
chargé, la ligne correspondante est en noir, et le nom de l'interface
apparaît clairement. Si deux pilotes sont chargés, l'un à
l'interruption 250, l'autre à l'interruption 251, les deux choix
sont possibles.
En cas de difficultés à programmer un pilote, contactez
l'auteur :
Pierre DIEUMEGARD
professeur de SVT
Lycée Thiers
13232 MARSEILLE
courriel : pierdieum@pacwan.fr
ou pierre.dieumegard@ac-aix-marseille.fr
Si vous désirez enregistrer sur cette deuxième voie, nommée
"voie auxiliaire", il faudra choisir l'interface de la même façon
que pour la voie principale, et éventuellement définir un
fonction de transformation pour la voie auxiliaire. Pour la fonction de
transformation, le nom de la variable est "A", de la même manière
que pour la voie principale c'était "P".
De même que la couleur de la voie principale était le
rouge, la couleur de la voie auxiliaire est le vert (pour les valeurs numériques
affichées en permanence, pour l'affichage en gros chiffres, pour
les représentations graphiques...).
Tant qu'aucun matériel auxiliaire n'a été défini, il n'est pas possible de choisir certaines options d'autres menus : affichage de la voie principale en fonction de la voie auxiliaire, définition du titre de la voie auxiliaire...
Si vous souhaitez faire des mesures très rapidement, il faut
savoir que définir une voie auxiliaire ralentit les mesures : faire
deux mesures prend plus de temps que n'en faire qu'une seule...
Indépendamment du cadrage de la voie principale, on peut cadrer
la voie auxiliaire : si celle ci est définie, il apparaîtra
sur l'écran graphique un axe des ordonnées, en vert et à
droite de l'écran.
En fait, cette stimulation ne commence qu'à la 3e mesure, pour vous permettre de voir l'état du système avant la stimulation.
Que faire si votre interface n'a pas de sortie analogique
?
Une solution possible est d'utiliser l'interface sérielle
(RS232 ou V24), qui est présente sur les ordinateurs bien faits.
En principe, cette interface sert à la communication entre 2 systèmes
informatiques. Outre les fils destinés à la transmission
des données, cette interface comporte des fils d'état, destinés
au départ à renseigner chaque système informatique
sur la disponibilité de l'autre, en pouvant passer, selon les cas,
de l'état -12 V à l'état +12 V.
Oscillo détourne l'une de ces broches (RTS) de
sa fonction initiale, en les faisant passer, pendant le temps de la stimulation,
à l'état opposé. Il ne s'agit pas vraiment d'une sortie
analogique, mais d'une sortie logique. On pourra faire varier manuellement
la tension disponible à l'aide d'un potentiomètre. Certes,
c'est moins bien qu'une vraie sortie analogique, et en particulier l'intensité
maximale est très faible, mais ça permet des opérations
impossibles normalement à Capman ou Candibus.
Ces indications sont données sans garantie d'aucune
sorte, et il vaut mieux utiliser une bonne interface, avec sortie analogique.
Pour une même sortie, cette option est bien sûr incompatible
avec la précédente, mais si l'on dispose de plusieurs sorties
analogiques, il est possible d'en régler une de façon fixe,
et de faire varier une autre pendant l'expérience.
Par défaut, la précourse est de 20 % de la durée
totale de la série de mesures, mais vous pouvez changer cette valeur
en entrant un nouveau pourcentage au clavier.
Si seule la voie principale a été définie, la valeur
numérique correspondante est affichée dans une fenêtre
(en rouge pour les écrans en couleurs).
Si une voie auxiliaire a été définie, sas valeur
numérique est affichée au dessous de la précédente
(en vert pour les écrans en couleurs).
S vous avez défini des titres (menu "options"), ces titres sont affichés en petits caractères, au dessous de la valeur en gros chiffres de la voie principale ; les deux premiers caractères de ces chiffres sont affichés en gros caractères devant les valeurs numériques correspondantes.
Bien que parfois utile, cette option est moins intéressante que
pour Mesugraf, puisqu'Oscill mesure des fluctuation très rapides
de la grandeur étudiée, et que le temps d'affichage de ces
gros chiffres est le plus souvent supérieur à la fluctuation
du phénomène.
Cette option permet de construire une courbe "point par point" si une
voie auxiliaire est définie.
Si des mesures sont déjà présentes dans la mémoire,
il suffit d'appuyer simultanément sur les touches Ctrl et F7 pour
remettre à zéro ces mesures.
Ensuite, à chaque appui sur F7, on entendra un petit signal
sonore, et Oscillo mémorisera les valeurs mesurées en voie
principale et en voie auxiliaire. Comme ici le temps n'a aucune importance,
il sera déclaré nul.
Une fois que la série de mesure sera terminé, il suffira
de demander dans le menu "exploitation" l'affichage de la voie principale
en fonction de la voie auxiliaire.
Au départ, vous voyez simplement apparaitre un système d'axes. Les abscisses correspondent au temps, dont la durée maximale a été définie par le menu "réglage". Les ordonnées correspondent aux valeurs mesurées.
La voie principale sera visualisée par une courbe rouge (en fait une succession de segments, entre les divers points de mesures), et éventuellement la voie auxiliaire par une courbe verte.
Si aucune courbe n'apparaît à l'écran
:
C'est peut-être que vous avez mal réglé
l'axe des ordonnées. Par défaut, cet axe est gradué
entre 0 et 255. Si vos points de mesure sont tous entre 1000 et 2000, Oscillo
les affichera en dehors de l'écran ! Il faudra donc revenir au menu
"Réglages" pour corriger ceci.
Rapidement, cette courbe est remplacée par une autre, puis une autre, etc...
Pour chaque cycle, voici la succession des opérations faites par Oscillo :
Vous pouvez voir le résultat ci-dessous : on avait défini
une borne supérieure de 100 pour la voie 1 de PMB>. Lorsqu'on a
simplement un petit fil relié à l'entrée analogique,
l'amplitude des signaux induits est inférieure à cette borne.
Dès qu'on a touché le fil avec le doigt, cette amplitude
a augmenté, ce qui a déclenché l'affichage.
On voit d'abord apparaître quelques lignes correspondant aux mesures : pour chaque ligne, la première valeur numérique est celle des abscisses (temps), la deuxième celle de la voie principale, et éventuellement la troisième est celle de la voie auxiliaire.
La ligne en surbrillance peut être supprimée, en appuyant sur S. On peut insérer une nouvelle ligne à son voisinage par l'appui sur I, et on peut l'éditer en appuyant sur E.
L'édition consiste en la frappe d'une nouvelle chaine de caractères contenant les nouvelles valeurs numériques. Les différentes valeurs numériques doivent être séparées par un ou quelques espaces, et le signe décimal peut être indifféremment le point ou la virgule.
Lorsque cette phase de modification est terminée, appuyez sur
R pour revenir à l'écran principal.
Pour certaines interfaces lentes, il n'est pas possible de faire de
mesure sur la voie auxiliaire.
Pour Orphy-GTS, les mesures sont faites toutes les 50 µs, et
expédiées seulement ensuite vers l'ordinateur.
Pour les autres interfaces, les mesures sont stockées dans la
mémoire de l'ordinateur au fur et à mesure de leur réalisation.
C'est pourquoi la rapidité de l'opération dépend de
la puissance de l'ordinateur : c'est beaucoup plus rapide sur un 386 à
33 MHz que sur un 88 à 4 MHz !
Pour PMB>, si vous prenez les voies 1, 2 ou 3, les mesures sont faites
"normalement" : 2 lectures successives, de façon à être
sûr que le résultat de la lecture correspond bien aux conditions
actuelles (voir mode d'emploi de PMB>). Par contre, pour la voie 4, la
mesure est faite le plus rapidement possible, c'est à dire en faisant
une succession de 200 lectures du port correspondant au convertisseur analogique-numérique.
Avec un 386 rapide, ou un 486, l'intervalle entre les mesures peut s'abaisser
jusqu'à 5 µs.
L'option "logiciel extérieur"du menu "mesures" est faite pour ce cas. Elle appelle un logiciel extérieur que vous aurez programmé vous-même, qui fera les mesures comme vous le souhaitez, et qui sauvegardera les mesures dans un format compatible avec Oscillo (TRAVAIL.DIF par défaut). Lorsque vous quitterez ce programme extérieur, le retour à Oscillo provoquera le chargement automatique de ce fichier, et l'affichage des valeurs dans l'écran graphique de Oscillo. Ainsi, vous pourrez tracer et imprimer les courbes de mesures.
Un exemple est donné en Pascal, SONIC.PAS (compilé en SONIC.EXE).
Ces logiciels extérieurs (ainsi que ceux appelés par l'option "tableur" et "bibliographie") peuvent être de type .BAT, alors que précédemment ils devaient être de type .COM ou .EXE.
Si aucun graphe n'est en mémoire, normalement, il s'affiche un
écran vide.
Notez que le fait de retracer le graphe ne change pas l'image en mémoire.
Vous pouvez donc afficher successivement deux écrans graphiques,
correspondant à deux séries de mesures :
-celui qui est mémorisé (même si les valeurs numériques
correspondantes ont été remplacées par d'autres),
avec des enrichissements éventuels.
- et celui qui est retracé à l'aide des valeurs numériques
en mémoire, sans enrichissements.
Mode d'emploi des fenêtres :
- le déplacement des lignes dans la fenêtre est permis
par les touches-flèches, ou en cliquant ) à la souris dans
l'ascenseur situé à droite de la fenêtre.
- F5 permet l'effet "zoom", c'est à dire l'agrandissement
de la fenêtre ; un nouvel appui sur F5 rétrécit celle-ci
à sa taille initiale.
- Ctrl-F5 déclenche la modification de la taille et/ou de
la place de la fenêtre : l'appui sur les touches-flèches déplace
la fenêtre, et l'appui simultané sur "Maj" change progressivement
la taille de celle-ci. La touche de validation fixe la fenêtre, et
permet de revenir au menu général.
Par cette option, les valeurs numériques correspondant aux mesures
sur la voie principale peuvent être transformées à
l'aide d'une fonction. Cette fonction doit être entrée au
clavier, de la même manière que pour la fonction de transformation
au moment de la mesure (menu "Matériel").
Ces valeurs transformées remplacent les anciennes : on peut
donc les afficher, les imprimer, les sauvegarder sur disque, en tracer
le graphe à l'écran, etc.
Si on fait plusieurs transformations à la suite, elles se conjuguent.
On peut donc faire une dérivation, puis une exponentiation, puis
transformer en sinus, etc. Le résultat de ces transformations multiples
est en général très confus, et l'on ne sait bientôt
plus que penser des valeurs numériques qui sont en mémoire...
Il faut donc prendre le temps de la réflexion avant de se lancer dans les transformations multiples, et ne pas hésiter à revenir aux valeurs initiales, puisque cette transformation peut être annulée par la commande suivante ("Restaurer les valeurs initiales"), contrairement à la transformation effectuée au moment de la mesure, qui est irréversible.
Comment choisir les transformations, entre celle possible dans
le menu "Matériel", et celle du menu "Exploitation" ?
- le rôle de la fonction choisie dans le menu "Matériel"
est de faire la correspondance entre la grandeur physique et la valeur
numérique donnée par l'interface. C'est un problème
d'ajustement du matériel électronique. Une fois que ce réglage
a été fait correctement, il n'a plus à être
changé.
- le rôle de la fonction choisie dans le menu "Exploitation"
est d'aider la recherche scientifique (la grandeur mesurée suit-elle
une loi logarithmique ?). Il peut être nécessaire de faire
plusieurs essais avant de trouver une réponse satisfaisante.
Si vous indiquez une fonction uniquement de T, les valeurs réellement
mesurées sont remplacées par une série théorique.
Par exemple exp(T) trace la courbe de l'exponentielle.
Si vous indiquez une fonction uniquement de A, les valeurs de la voie
auxiliaire sont recopiées dans la voie principale ; vous pouvez
alors les traiter comme celles de la voie principale normale. Lorsque ensuite
vous voudrez récupérer les valeurs initiales de la voie principale,
il suffira de choisir l'option "Restaurer les valeurs initiales".
Ce titre sera affiché au dessous de l'affichage en gros chiffres (menu "Mesures"), et les deux premiers caractères seront affichées en grande taille avant la valeur numérique.
Il sera aussi sur la première ligne lors de l'affichage des mesures,
de l'impression, de la sauvegarde sur fichier, etc.
Le format par défaut est .DIF, qui est assez complexe, mais qui est reconnu par des logiciels puissants de traitement de données (QuattroPro, VPPlanner...).
Vous pouvez aussi choisir un format .CSV ("Champs Séparés
par des Virgules", ou "Comma Separated Values") qui est plus facilement
compréhensible (chaque point de mesure correspond à une ligne,
et les différentes valeurs numériques sont séparées
par des virgules, le signe décimal étant le point. Le troisième
format est compatible avec Microsoft-Works (version française),
avec l'extension .WOR.
Même en EGA-VGA, il peut parfois être utile de choisir l'affichage
en blanc :
- pour imprimer le graphe (les couleurs rouge et verte sont souvent
rendues par du gris assez peu lisible sur une imprimante)
- en vue d'une superposition de l'affichage de deux séries de
valeurs, l'une en couleurs et l'autre en blanc.
Au contraire, l'affichage par des segments de droite permet facilement
de suivre cette succession, mais il est difficile de différencier
la voie principale de la voie auxiliaire lors d'un affichage monochrome.
A vous de choisir...
C'est pourquoi il a été prévu de pouvoir démarrer automatiquement Oscillo avec les bons réglages, en le personnalisant soit par une ligne de commande soit par un fichier de configuration (voir chapitre 4) dont le nom par défaut est Oscillo.CFG.
Après avoir bien mis au point les réglages de l'expérience, vous pourrez sauvegarder ces réglages par l'option "Sauver les réglages". Normalement, les fichiers de configuration ont l'extension .CFG, et sont constituées d'une série de lignes où les deux premières lettres indiquent un point de réglage, et la suite indique la valeur de ce réglage. Le détail de la syntaxe est indiqué dans le chapitre 4 ("Paramétrage d'Oscill par une ligne de commande ou un fichier de configuration"). Pour mieux comprendre cette syntaxe, le mieux est de sauvegarder les réglages actuels (par exemple "ESSAI.CFG"), puis de visualiser ce fichier ESSAI.CFG par l'option Fichier/Lire un texte d'aide.
Non seulement on peut lancer Oscillo directement avec les bons réglages,
mais on peut changer de réglages en cours de séance en chargeant
un nouveau fichier de configuration.
Ces imprimantes peuvent être branchées soit sur les ports parallèles (LPT1 ou LPT2) soit sur les ports série (COM1 ou COM2).
Par défaut, Oscillo essaie d'utiliser une imprimante "IBM-Epson"
branchée en LPT1, qui est la connexion normale des imprimantes de
PC.
Si on essaie d'utiliser une imprimante sur un port parallèle,
et que celle-ci n'est pas branchée ou pas sélectionnée,
un signal sonore ou un message visuel apparaît.
Pour les imprimantes branchées sur un port série RS232,
aucune vérification n'est exécutée. C'est à
vous de vérifier le bon état de l'imprimante, ainsi que la
correspondance du débit en bauds. Par exemple, pour l'imprimante
Imagewriter normale, il faut avoir configuré le port par la commande
mode com1: baud=9600 parity=n data=8
éventuellement dans le fichier .BAT qui lance Oscillo.
L'intérêt est en particulier de pouvoir se passer de fonction
de transformation. Par exemple, sur PMB, l'emploi des voies 100 et suivantes
donne directement des valeurs en millivolts.