Chapitre 2 :
Oscillo en détail
(menu Oscillo)
Le contenu de ce chapitre sera en général ordonné d'après la disposition des menus généraux que vous pourrez voir à l'écran : de la gauche vers la droite, et du haut vers le bas.

N'oubliez pas que, sauf pendant l'affichage graphique, la touche F1 permet d'obtenir une fenêtre d'aide.

  1. Fichiers


  2. Les options de ce menu concernent la gestion des fichiers et la liaison de Oscillo avec le système d'exploitation et les logiciels extérieurs.
     
    1. A propos

    2. Ce sont de simples indications sur la version de Oscillo que vous êtes en train d'utiliser.
       
    3. Lire un texte d'aide

    4. Sauf spécifications contraires par la ligne de commande (voir chapitre 4), l'écran de départ de Oscillo est uniformément gris, sauf la ligne supérieure et la ligne inférieure. Pour remplir cet espace avec du texte préalablement rédigé par un éditeur de texte, il suffit de frapper le nom du fichier proposé sur la première ligne de la fenêtre, ou bien de sélectionner un nom dans la liste proposée. Vous pouvez par exemple charger dans cette fenêtre le texte "Lisezmoi.prn" qui est livré sur la disquette, et qui contient les dernières informations sur la version de Oscillo que vous avez achetée.

      Comment choisir un nom de fichier ?
      - Si le fichier existe déjà dans la liste : frappez sur la touche de tabulation (à gauche du clavier), puis déplacez la surbrillance par les touches-flèches jusqu'au nom à choisir, et validez. Avec la souris, cliquez sur son nom, puis dans "OK".
      - S'il n'existe que dans un autre répertoire, ou si vous trouvez plus rapide de frapper directement son nom au clavier : tapez ce nom dans la première ligne de la fenêtre.
      La touche "entrée" (à droite du clavier alphabétique) permet de valider le choix, la touche "Echap" (ou ESC) permet de revenir en arrière dans la succession des menus.

      Si votre fichier est dans un autre répertoire que le répertoire courant, le plus simple est de frapper le nom de celui-ci dans la première ligne de la fenêtre.
      On peut se déplacer d'une sous-fenêtre à la suivante par la touche de tabulation (à gauche du clavier). Pour revenir à la sous-fenêtre précédente, il faut appuyer sur Maj-Tabulation.

      Si le texte est long, vous pouvez consulter les différentes parties en le déplaçant par les touches-flèches, ou en cliquant à la souris dans la colonne de droite ("ascenseur").
      Pour refermer la fenêtre, appuyez sur Alt-F3, ou bien cliquez à la souris dans le petit carré qui est en haut à gauche de la fenêtre.

      Ne confondez pas cette commande avec "Lire sur disque", qui change des valeurs numériques des mesures en mémoires, mais n'affiche rien à l'écran.
       

    5. Sauver sur disque

    6. Cela suppose que vous ayez déjà fait des mesures, et que vous vouliez conserver ces valeurs numériques.

      Frappez le nom du fichier sur la première ligne, ou bien sélectionnez un nom parmi ceux qui apparaissent dans la deuxième sous-fenêtre.
      Le format des fichiers (donc leur extension par défaut) est .DIF. C'est un format assez gourmand en place sur le disque, mais qui a le gros avantage d'être lisible par la majorité des tableurs, grapheurs et autres logiciels d'analyse des données.
       

    7. Lire sur disque

    8. Cette option permet de relire un fichier de mesures à partir du disque.
      Les valeurs contenues dans ce fichier sont chargées dans la mémoire vive de l'ordinateur, éventuellement à la place des mesures plus anciennes.
      Vous pourrez alors les afficher, les imprimer et les visualiser graphiquement par le menu "exploitation".
      Ne confondez pas cette commande avec "Lire un texte d'aide"  qui permet d'affficher un texte dans la fenêtre du fond de l'écran.
       
    9. Changer de répertoire courant

    10. Par cette commande, vous pouvez spécifier le disque dur (c: ou d:), ou un lecteur de disquette (a: ou b:), ou bien un répertoire sur un disque (par exemple a:\ELECTRO).

      Vous pouvez :
      - soit frapper le nom du répertoire au clavier, en validant à la fin par "Entrée" (ou Enter),
      - soit appuyer sur la touche de tabulation (juste à gauche du "A" sur le clavier), ce qui active la 2e partie de la fenêtre. Déplacez vous alors dans l'arbre des répertoires par les touches-flèches (ou avec la souris) jusqu'au bon répertoire, puis validez ; avec la souris, cliquez sur "OK".
       

    11. Quitter

    12. Cette commande permet de quitter définitivement Oscillo. Toutes les valeurs en mémoire sont perdues : il faut donc penser à les sauvegarder sur disque . La mémoire vive redevient entièrement libre pour d'autres logiciels.

      Si vous ne désirez quitter Oscillo que provisoirement (par exemple pour formater une disquette, ou pour utiliser un logiciel de visualisation de données), utilisez plutôt la commande "Sortie DOS".
       

    13. Sortie DOS

    14. C'est une sortie provisoire, permettant d'utiliser des logiciels n'exigeant pas trop de mémoire vive.
      On voit alors réapparaître le message d'attente du système d'exploitation (A:>, ou C:\ELECTRO>...), et on peut lancer le logiciel de son choix, comme si on n'avait pas utilisé Oscillo. Néammoins, celui-ci reste en mémoire, et réapparait automatiquement dès qu'on frappe EXIT.

      Notez que :
      - Les valeurs numériques des mesures sont conservées en mémoire. Vous pourrez donc les réutiliser ultérieurement comme si vous n'étiez pas sorti de Oscillo.
      - Par contre, les graphiques mémorisés sont supprimés pour faire de la place dans la mémoire vive. Ils ne réapparaitront donc pas lors de l'appel de "Revoir le graphique".
      - Les textes et valeurs numériques affichés dans des fenêtres sont conservés.
       

    15. Bibliographie

    16. Normalement, cette option provoque la succession suivante :
      -sortie provisoire vers le système d'exploitation (voir les remarques précédentes à propos de la mémoire)
      - lancement d'un programme nommé Biblio.exe (recherche bibliographique : voir chapitre 3), qui lui-même lit un fichier Biblio.txt
      - lorsqu'on sort de Biblio, le retour dans Oscillo est automatique.
      On peut changer les noms de Biblio.exe et Biblio.txt par la ligne de commande ou par un fichier de configuration (voir chapitre 4).
       
    17. Tableur

    18. Cette option provoque la série d'opérations suivantes :
      - sauvegarde des valeurs numériques actuelles dans un fichier "TRAVAIL.DIF" (ou "TRAVAIL.WOR" ou "TRAVAIL.CSV" si vous avez choisi un format de fichier différent).
      - sortie provisoire de Oscillo, avec copie sur disque de toute la mémoire occupée par Oscillo.
      - appel d'un logiciel extérieur.
      Par défaut, ce logiciel est le tableur QuattroPro, qui est en C:\QPRO\Q.EXE, mais on peut changer ceci par la ligne de commande.
      Ce logiciel extérieur charge automatiquement un fichier (par défaut TRAVAIL.DIF).

      Ainsi, vous pouvez faire toutes les opérations permises par ce tableur, et qui ne sont pas disponibles dans Oscillo (calculs numériques complexes, représentations graphiques variées, impression sur imprimante laser ou en couleurs, sauvegarde des données dans d'autres formats de fichiers...).
      Quand vous aurez fini de travailler avec ce tableur, quittez le normalement. Automatiquement, Oscillo réapparait, en ayant chargé de nouveau le fichier TRAVAIL.DIF, éventuellement modifié par le tableur.
       

  3. Matériel
Ce menu permet de choisir le type d'interface par lequel Oscillo fera les mesures, ainsi que la relation qui existe entre la grandeur physique que vous mesurez et la valeur numérique donnée par l'interface.
  1. Entrer la fonction de transformation

  2. Toutes les interfaces de mesure contiennent un système de "Convertisseur Analogique-Numérique" (en abrégé CAN), qui, en fonction de la valeur électrique appliquée à son entrée, envoie une valeur numérique vers l'ordinateur.

    Cette valeur numérique est toujours entière (de 0 à 255 pour PMB> et Capman, de -2000 à +2000 pour Cassy, etc). Si vous voulez mesurer des tensions (en volts), des intensités (en milliampères), ces valeurs entières ne conviennent pas. Il faut donc indiquer à Oscillo quelle formule de conversion utiliser, en la tapant dans la fenêtre qui apparait lorsqu'on choisit cette option.

    Pour une syntaxe correcte, il faut supposer que la valeur numérique envoyée par l'interface est P. On tape alors la fonction de P : -sin(P), ou 3.2*(P-2.5)....

- les constantes E et PI sont acceptées ; les signes ², ½, ¼ sont reconnus
  1. PMB>

  2. (Maison des Enseignants de Provence, BP 194, 13264 MARSEILLE CEDEX 07)
    C'est une carte enfichable dans un connecteur d'extension ("slot") 8 bits, prolongée par un câble et un boitier de connexion externe (embases pour fiches-bananes).
    Il ya 4 entrées analogiques, mesurant une tension entre 0 et 2,46 volts, et une sortie analogique pouvant délivrer jusqu'à 10 volts.
    Avec l'utilisation des "pilotes d'interfaces", vous pourrez aussi commander 8 sorties logiques
     
  3. Capman (valeur par défaut)

  4. (Maison des Enseignants de Provence, BP 194, 13264 Marseille Cedex 07)
    Ce système fonctionne selon un principe très différent de toutes les autres interfaces : il utilise l'interface "manettes de jeu" (= "joystick" = "leviers de commande"). Au lieu de mesurer une tension électrique, il mesure fondamentalement une résistance.
    Cette interface "manettes de jeu" a été définie dès la conception de l'IBM-PC, et son emplacement dans la mémoire réservé pour son usage. Par conséquent, aucun des autres types d'interfaces n'utilise les mêmes adresses en mémoire, et vous pouvez sans crainte installer (et utiliser) dans le même ordinateur à la fois une interface Capman et une PMB> (par exemple), et profiter des avantages des deux systèmes.
     
  5. Leybold-Cassy

  6. (BP 42, 91942 LES ULIS CEDEX)
    C'est une interface "haut de gamme". Utilisables directement par Oscillo, il y a 4 entrées analogiques sur 12 bits, dont 2 ont une sensibilité réglable, et 2 sorties analogiques réglables entre -10 et +10 volts.
     
  7. Mini-carte d'entrées sortie Elektor

  8. C'est l'interface la moins chère, mais elle est vendue en kit, et il faut la monter soi-même. Elle a été décrite dans "Biologie-Géologie", n°3-1991, revue disponible dans les laboratoires de sciences naturelles des lycées et collèges français. Elle a 2 ou 3 entrées analogiques, mesurant des tensions entre 0 et 5 volts.
     
  9. Candibus

  10. (Langage et Informatique, 8 av E. SERRES, BP 11, 31771 COLOMIERS CEDEX)
    Cette carte a 2 entrées sur 12 bits. Elle a été remplacée par Candiplus, qui est compatible avec elle.
     
  11. Pierron SMF10

  12. (4 rue Gutenberg, 57206 SARREGUEMINES CEDEX)
    Ce système a 4 entrées sur 8 bits, de sensibilité réglable, avec de nombreux connecteurs spécialisés (tension, intensité, champ magnétique, pH...)
    Il y a deux sorties analogiques possibles, dont une seule est utilisable par Oscillo (mais vous pouvez faire un pilote pour utiliser la deuxième ...).
    Elle a été remplacée par l'interface EXPERT, qui est compatible avec elle.
     
  13. Botens

  14. Cette interface n'est plus fabriquée, mais existe encore dans certains établissements ; il y a 2 entrées analogiques sur 8 bits
     
  15. Jeulin ESAO3

  16. (Jeulin, ZI1, Netreville, BP 1900, 27019 EVREUX CEDEX)
    Il y a 2 fois 2 entrées analogiques sur 10 bits, et une sortie analogique.
    La nouvelle version ESAO4 doit être compatible avec ESAO3.
     
  17. Orphy GTS

  18. (Micrelec, 4 place Abel Leblanc, 77120 Coulommiers)
    Le boitier Orphy a 8 entrées analogiques sur 8 bits, et une sortie analogique. C'est un boitier autonome, qui se branche sur une interface sérielle (RS232), donc sans provoquer de conflit avec une autre carte insérée dans un connecteur d'extension. Il est aussi utilisable avec les ordinateurs portatifs.

    Normalement, Orphy communique avec l'ordinateur avec une vitesse de 9600 bauds, ce qui limite les vitesses d'acquisition à environ une mesure toutes les 4 millisecondes (le temps qu'un ordre de mesure soit envoyé à 0rphy, et que le résultat revienne à l'ordinateur). Grâce à de nouvelles procédures de communications fournies par C. RELLIER, du groupe Evariste-CNAM, qui portent la vitesse de communication à plus de 100.000 bauds, l'intervalle possible entre les mesures devient de l'ordre de 0,5 ms.

    En mode "Prestissimo", l'intervalle est de 50 µs.

    Micrelec  fait aussi les interfaces Orphy GTI et Orphy portable, qui sont compatibles avec Orphy GTS.
     

  19. Eurosmart PCMES

  20. (11 av Marc Sangnier, 92398 VILLENEUVE LA GARENNE CEDEX)

    Il y a 4 entrées analogiques sur 12 bits, et 2 sorties analogiques.
     

  21. Pilotes résidant en mémoire

  22. Grâce à cette option, on peut utiliser Oscillo avec TOUTES les interfaces possibles et imaginables, grâce au système des "pilotes d'interfaces". Ils sont  (assez) faciles à programmer par les langages habituels sous DOS (TurboPascal à partir de la version 4, Turbo C, et autres).

    Ces pilotes sont les petits programmes exécutables résidant en mémoire, caractéristiques de l'interface : PMB.EXE pour PMB, ORPHY1.EXE et ORPHY2.EXE pour Orphy-GTS, etc, que l'on doit lancer avant le logiciel principal Oscillo lui-même. Pour les lancer, il y a deux méthodes : soit on frappe leur nom (par exemple PMB), puis on valide, soit on les charge en mémoire haute par la commande LOADHIGH (par exemple LOADHIGH PMB.EXE). Pour ne pas frapper toutes ces commandes au clavier, on peut les mettre dans un fichier de commande .BAT.

    On peut éventuellement charger simultanément deux pilotes (de deux interfaces différentes, ou de deux réglages différents de la même interface), mais certaines fonctions ne sont disponibles que pour le pilote installé à l'interruption 250, en particulier les commandes des sorties logiques et analogiques.

    Leur nombre a augmenté au fil des années. ADES1.EXE et ADES2.EXE permettent l'utilisation du boitier ADES (diffusé par la MEP) sur la prise parallèle, donc facilite l'emploi de Oscillo sur des ordinateurs portables. ELTROM1.EXE et ELTROM2.EXE sont pour l'interface Electrome PC101, et SMF10.EXE est pour les interfaces Pierron SMF10, SMF100 et Expert.
    Voici ci-dessous la boite de dialogue pour ADES :

    De plus, certains menus et boites de dialogues ont leurs intitulés variables en fonction des pilotes utilisés, car Oscillo va chercher le nom des fonctions du pilote dans ce pilote lui-même. C'est le cas en particulier pour les sorties analogiques, où la boite de dialogue ne demande plus systématiquement des volts, mais une valeur correspondant à ce qu'est capable de générer l'interface spécifique du pilote.

    Et toujours, comme il est facile de programmer de tels pilotes, vous pouvez programmer vous-même le pilote spécifique de votre interface ou de votre système de mesure.

    En fonction de l'interface dont vous disposez, vous pourrez modifier ce programme pour le rendre spécifique de votre interface, ce qui vous permettra d'utiliser Oscillo pour des interfaces nouvelles, inconnues de l'auteur ou bien encore inexistantes.

    Certaines des fonctions accessoires de Oscillo ne sont utilisables qu'avec ces pilotes : commande des sorties logiques, commande progressive de la sortie analogique. Il peut donc être utile de charger en mémoire le pilote de votre interface, même si celle-ci se trouve dans la liste de base.

    Parmi les pilotes d'interfaces livrés sur la disquette de Oscillo, on peut citer : interface CAPPAR (Capteurs reliés à l'interface Parallèle : voir Bulletin de l'Union des Physiciens n°759 de décembre 93, ou Biologie-géologie, n°1-1994), multimètre à sortie RS232 MY77, pHmètre Schott Handylab2, balance Sartorius PT600...

    Comme deux interruptions sont possibles pour ces pilotes, deux lignes sont réservées en bas du menu, juste avant "Fonction de transformation". Si aucun pilote n'est chargé, ces deux lignes sont grises, avec un message indiquant l'impossibilité du choix. Si un pilote est chargé, la ligne correspondante est en noir, et le nom de l'interface apparaît clairement. Si deux pilotes sont chargés, l'un à l'interruption 250, l'autre à l'interruption 251, les deux choix sont possibles.
    En cas de difficultés à programmer un pilote, contactez l'auteur :
    Pierre DIEUMEGARD
    professeur de SVT
    Lycée Thiers
    13232 MARSEILLE
    courriel : pierdieum@pacwan.fr ou pierre.dieumegard@ac-aix-marseille.fr

  1. Matériel auxiliaire


  2. Il est possible (mais non obligatoire) de mesurer deux grandeurs sur deux voies différentes (éventuellement sur deux interfaces différentes), par exemple tension ET intensité.
    L'option par défaut est "rien du tout", ce qui signifie que seule la voie principale définie en 2.2 sera prise en compte.

    Si vous désirez enregistrer sur cette deuxième voie, nommée "voie auxiliaire", il faudra choisir l'interface de la même façon que pour la voie principale, et éventuellement définir un fonction de transformation pour la voie auxiliaire. Pour la fonction de transformation, le nom de la variable est "A", de la même manière que pour la voie principale c'était "P".
    De même que la couleur de la voie principale était le rouge, la couleur de la voie auxiliaire est le vert (pour les valeurs numériques affichées en permanence, pour l'affichage en gros chiffres, pour les représentations graphiques...).

    Tant qu'aucun matériel auxiliaire n'a été défini, il n'est pas possible de choisir certaines options d'autres menus : affichage de la voie principale en fonction de la voie auxiliaire, définition du titre de la voie auxiliaire...

    Si vous souhaitez faire des mesures très rapidement, il faut savoir que définir une voie auxiliaire ralentit les mesures : faire deux mesures prend plus de temps que n'en faire qu'une seule...
     

  3. Réglages


  4. Les options de ce menu permettent de régler divers paramètres avant l'expérience, en particulier pour bien cadrer le graphisme.
    1. Cadrage des ordonnées


    2. Pour que la visualisation graphique ultérieure des mesures soit correcte, il faut que les valeurs mesurées ne descendent pas au dessous d"un minimum, fixé par défaut à 0.
      Par conséquent, si vous désirez enregistrer des tensions alternatives, il faudra fixer ce minimum au dessous de zéro. C'est le même problème pour le maximum prévisible : il faut que la valeur maximale ne dépasse pas le haut du cadre graphique, fixé par défaut à 4000.
      Il est aussi très souhaitable de diminuer le maximum si vos valeurs sont en permanence très inférieures pour que les points de mesure ne soient pas trop tassés contre l'axe des abscissses.

      Indépendamment du cadrage de la voie principale, on peut cadrer la voie auxiliaire : si celle ci est définie, il apparaîtra sur l'écran graphique un axe des ordonnées, en vert et à droite de l'écran.
       

    3. Durée d'une série de mesures (par défaut : 200 ms)

    4. 200 mesures sont faites dans chaque série, ce qui signifie que l'intervalle entre les mesures est par défaut de 1 ms. Vous pouvez l'augmenter pour faire des mesures plus espacées, ou bien le diminuer pour qu'elles soient plus fréquentes.
       
    5. Stimulation

    6. De nombreuses interfaces ont une "sortie analogique", pouvant donner une tension fixe (l'amplitude possible dépend des matériels), pendant un temps déterminé.
      Cette option vous demande donc d'entrer la valeur numérique de cette tension (en volts) ainsi que la durée souhaitée. Tout le reste du temps, la sortie analogique reste à 0 V.
      Cette combinaison (tension non nulle)-(durée) constitue la "stimulation" du système que vous étudiez. Vous pouvez donc mesurer, par les entrées analogiques définies précédemment (menus Matériel et Matériel auxiliaire), la réponse de votre système à la stimulation.

      En fait, cette stimulation ne commence qu'à la 3e mesure, pour vous permettre de voir l'état du système avant la stimulation.

      Que faire si votre interface n'a pas de sortie analogique ?
      Une solution possible est d'utiliser l'interface sérielle (RS232 ou V24), qui est présente sur les ordinateurs bien faits. En principe, cette interface sert à la communication entre 2 systèmes informatiques. Outre les fils destinés à la transmission des données, cette interface comporte des fils d'état, destinés au départ à renseigner chaque système informatique sur la disponibilité de l'autre, en pouvant passer, selon les cas, de l'état -12 V à l'état +12 V.
      Oscillo détourne l'une de ces broches (RTS) de sa fonction initiale, en les faisant passer, pendant le temps de la stimulation, à l'état opposé. Il ne s'agit pas vraiment d'une sortie analogique, mais d'une sortie logique. On pourra faire varier manuellement la tension disponible à l'aide d'un potentiomètre. Certes, c'est moins bien qu'une vraie sortie analogique, et en particulier l'intensité maximale est très faible, mais ça permet des opérations impossibles normalement à Capman ou Candibus.

      Ces indications sont données sans garantie d'aucune sorte, et il vaut mieux utiliser une bonne interface, avec sortie analogique.
       

    7. Stimulation 2

    8. Cette option permet, après un certain temps après la première stimulation (à entrer au clavier), d'opérer une seconde stimulation, sur la même sortie analogique, en en fixant la tension et la durée.
       
    9. Sortie analogique fixe

    10. Certaines interfaces ont une sortie analogique permettant de fixer, par voie logicielle, une tension de l'ordre de quelques volts. Il suffit donc de frapper la valeur numérique correspondante (en volts).
       
    11. Sortie progressive

    12. Uniquement avec le pilote chargé à l'interruption 250 (FAh), on peut choisir la variation progressive de la tension fixée par la sortie analogique. Une boite de dialogue s'ouvre, et l'on doit indiquer la tension de début et la tension de fin. Entre ces deux tensions de début et de fin, la variation sera proportionnelle au temps écoulé depuis le début de l'expérience.

      Pour une même sortie, cette option est bien sûr incompatible avec la précédente, mais si l'on dispose de plusieurs sorties analogiques, il est possible d'en régler une de façon fixe, et de faire varier une autre pendant l'expérience.
       

    13. Sorties logiques


    14. Pour les interfaces qui le permettent, et si le pilote correspondant a été chargé à l'interruption 250, on peut fixer les valeurs des sorties logiques (ou sorties binaires). Cela peut permettre d'activer ou inactiver des relais, d'allumer ou d'éteindre des lampes ou des diodes lumineuses...
       
    15. Borne supérieure

    16. Cette option n'est utile que pour la mesure après dépassement d'un seuil (option Mesures/Déclenchement externe).
      Dans ce cas, l'affichage des mesures ne sera déclenché qu'après dépassement de cette borne supérieure (voir 2.5.3).
      Par défaut, cette borne vaut 3.
       
    17. Borne inférieure

    18. C'est le complémentaire de la "borne supérieure" : la série de mesures ne sera mémorisée et affichée que si les valeurs lues à l'interface deviennent inférieures à cette borne.
       
    19. Précourse

    20. Cette option est aussi en rapport avec le déclenchement automatique : lorsque le seuil est dépassé, Oscillo se prépare à afficher les mesures. Néammoins, comme il peut être intéressant de savoir ce qui s'est passé juste avant ce dépassement de seuil, Oscillo mémorise et affiche un certain nombre de points avant le dépassement de ce seuil : c'est la "précourse".

      Par défaut, la précourse est de 20 % de la durée totale de la série de mesures, mais vous pouvez changer cette valeur en entrant un nouveau pourcentage au clavier.
       

  5. Mesure
C'est, bien sûr, le but essentiel de Oscillo.
  1. Mesure en Gros Chiffres

  2. En elle-même, cette option ne fait aucun enregistrement : elle transforme simplement votre ordinateur en un multimètre numérique à affichage en gros caractères, visibles de très loin.

    Si seule la voie principale a été définie, la valeur numérique correspondante est affichée dans une fenêtre (en rouge pour les écrans en couleurs).
    Si une voie auxiliaire a été définie, sas valeur numérique est affichée au dessous de la précédente (en vert pour les écrans en couleurs).

    S vous avez défini des titres (menu "options"), ces titres sont affichés en petits caractères, au dessous de la valeur en gros chiffres de la voie principale ; les deux premiers caractères de ces chiffres sont affichés en gros caractères devant les valeurs numériques correspondantes.

    Bien que parfois utile, cette option est moins intéressante que pour Mesugraf, puisqu'Oscill mesure des fluctuation très rapides de la grandeur étudiée, et que le temps d'affichage de ces gros chiffres est le plus souvent supérieur à la fluctuation du phénomène.
    Cette option permet de construire une courbe "point par point" si une voie auxiliaire est définie.
    Si des mesures sont déjà présentes dans la mémoire, il suffit d'appuyer simultanément sur les touches Ctrl et F7 pour remettre à zéro ces mesures.
    Ensuite, à chaque appui sur F7, on entendra un petit signal sonore, et Oscillo mémorisera les valeurs mesurées en voie principale et en voie auxiliaire. Comme ici le temps n'a aucune importance, il sera déclaré nul.
    Une fois que la série de mesure sera terminé, il suffira de demander dans le menu "exploitation" l'affichage de la voie principale en fonction de la voie auxiliaire.
     

  3. Mesures répétitives

  4. L'écran-texte disparait, pour laisser place à un écran graphique.

    Au départ, vous voyez simplement apparaitre un système d'axes. Les abscisses correspondent au temps, dont la durée maximale a été définie par le menu "réglage". Les ordonnées correspondent aux valeurs mesurées.

    La voie principale sera visualisée par une courbe rouge (en fait une succession de segments, entre les divers points de mesures), et éventuellement la voie auxiliaire par une courbe verte.

    Si aucune courbe n'apparaît à l'écran :
    C'est peut-être que vous avez mal réglé l'axe des ordonnées. Par défaut, cet axe est gradué entre 0 et 255. Si vos points de mesure sont tous entre 1000 et 2000, Oscillo les affichera en dehors de l'écran ! Il faudra donc revenir au menu "Réglages" pour corriger ceci.

    Rapidement, cette courbe est remplacée par une autre, puis une autre, etc...

    Pour chaque cycle, voici la succession des opérations faites par Oscillo :

Pour arrêter, appuyez sur une touche : la dernière série de mesures sera conservée en mémoire, et l'écran se modifiera, de façon que vous puissiez agir sur ce écran : mémorisation, ajout de lignes ou de texte, impression, etc.
  1. Déclenchement automatique

  2. L'écran passe bien en mode graphique, mais la courbe n'apparaît pas obligatoirement : elle n'apparaît que si l'une des bornes définies dans le menu "Réglage" a été franchie.

    Vous pouvez voir le résultat ci-dessous : on avait défini une borne supérieure de 100 pour la voie 1 de PMB>. Lorsqu'on a simplement un petit fil relié à l'entrée analogique, l'amplitude des signaux induits est inférieure à cette borne. Dès qu'on a touché le fil avec le doigt, cette amplitude a augmenté, ce qui a déclenché l'affichage.
     

  3. Modifications manuelles

  4. Par cette option, vous pourrez construire un tableau de mesures artificiel (par exemple pour étalonner votre appareillage), ou bien modifier un tableau de mesures existant (en supprimant des points, ou en en insérant d'autres, en éditant les points de mesure...).

    On voit d'abord apparaître quelques lignes correspondant aux mesures : pour chaque ligne, la première valeur numérique est celle des abscisses (temps), la deuxième celle de la voie principale, et éventuellement la troisième est celle de la voie auxiliaire.

    La ligne en surbrillance peut être supprimée, en appuyant sur S. On peut insérer une nouvelle ligne à son voisinage par l'appui sur I, et on peut l'éditer en appuyant sur E.

    L'édition consiste en la frappe d'une nouvelle chaine de caractères contenant les nouvelles valeurs numériques. Les différentes valeurs numériques doivent être séparées par un ou quelques espaces, et le signe décimal peut être indifféremment le point ou la virgule.

    Lorsque cette phase de modification est terminée, appuyez sur R pour revenir à l'écran principal.
     

  5. Prestissimo !

  6. Cette option fait les mesures le plus rapidement possible, sans tenir compte ni des stimulations, ni de la durée totale définie dans le menu "Réglage".

    Pour certaines interfaces lentes, il n'est pas possible de faire de mesure sur la voie auxiliaire.
    Pour Orphy-GTS, les mesures sont faites toutes les 50 µs, et expédiées seulement ensuite vers l'ordinateur.
    Pour les autres interfaces, les mesures sont stockées dans la mémoire de l'ordinateur au fur et à mesure de leur réalisation. C'est pourquoi la rapidité de l'opération dépend de la puissance de l'ordinateur : c'est beaucoup plus rapide sur un 386 à 33 MHz que sur un 88 à 4 MHz !
    Pour PMB>, si vous prenez les voies 1, 2 ou 3, les mesures sont faites "normalement" : 2 lectures successives, de façon à être sûr que le résultat de la lecture correspond bien aux conditions actuelles (voir mode d'emploi de PMB>). Par contre, pour la voie 4, la mesure est faite le plus rapidement possible, c'est à dire en faisant une succession de 200 lectures du port correspondant au convertisseur analogique-numérique. Avec un 386 rapide, ou un 486, l'intervalle entre les mesures peut s'abaisser jusqu'à 5 µs.
     

  7. Lancement possible de logiciels extérieurs,

  8. Oscillo a beau s'améliorer d'année en année, il ne répond pas forcément à toutes vos attentes : par exemple faire des mesures seulement si la température dépasse un seuil, ou bien faire changer la gamme d'amplification de votre appareil de mesure si un contact est observé à une entrée logique...

    L'option "logiciel extérieur"du menu "mesures" est faite pour ce cas. Elle appelle un logiciel extérieur que vous aurez programmé vous-même, qui fera les mesures comme vous le souhaitez, et qui sauvegardera les mesures dans un format compatible avec Oscillo (TRAVAIL.DIF par défaut). Lorsque vous quitterez ce programme extérieur, le retour à Oscillo provoquera le chargement automatique de ce fichier, et l'affichage des valeurs dans l'écran graphique de Oscillo. Ainsi, vous pourrez tracer et imprimer les courbes de mesures.

    Un exemple est donné en Pascal, SONIC.PAS (compilé en SONIC.EXE).

    Ces logiciels extérieurs (ainsi que ceux appelés par l'option "tableur" et "bibliographie") peuvent être de type .BAT, alors que précédemment ils devaient être de type .COM ou .EXE.

  1. Exploitation


  2. Une fois faites les mesures, ce menu vous permettra de les visualiser, de les transformer, de les afficher, de les imprimer...
    1. Retracer le graphe

    2. Cette option retrace les axes, et replace les points de mesures à l'écran (disques et triangles, ou bien segments de droite) à partir des valeurs de mesures préalablement en mémoire. Si aucune mesure n'est en mémoire, seuls les axes sont affichés.
       
    3. Revoir l'écran

    4. Si un graphe est en mémoire ("Mémorisation" par F4, lors d'un affichage graphique précédent), il sera affiché par cette option, avec tous ses enrichissements éventuels (texte, droites...). Vous pourrez alors continuer à l'enrichir, ou bien l'imprimer...

      Si aucun graphe n'est en mémoire, normalement, il s'affiche un écran vide.
      Notez que le fait de retracer le graphe ne change pas l'image en mémoire. Vous pouvez donc afficher successivement deux écrans graphiques, correspondant à deux séries de mesures :
      -celui qui est mémorisé (même si les valeurs numériques correspondantes ont été remplacées par d'autres), avec des enrichissements éventuels.
      - et celui qui est retracé à l'aide des valeurs numériques en mémoire, sans enrichissements.
       

    5. Ajouter courbe à écran

    6. C'est la combinaison des deux options précédentes :
      - le graphe mémorisé est affiché
      - et les points de mesures y sont tracés (mais sans retraçage des axes).
      Cette option est particulièrement intéressante pour comparer deux séries de mesures en les traçant dans le même repère :
      - on commence par tracer la première série, avec certaines options d'affichage (par exemple en segments blancs), et on mémorise ce graphe.
      - puis on fait de nouvelles mesures, ou bien on charge un fichier contenant d'autres mesures, et on change les options d'affichage (par exemple en points colorés). Lorsqu'on choisira "Ajouter la courbe", ces points seront ajoutés sur l'écran contenant déjà les segments blancs de la première série.
       
    7. Voie principale = f(voie auxiliaire)

    8. Lorsqu'une voie auxiliaire a été définie, et qu'il y a donc une double série de mesures en mémoire, cette option trace le graphe, avec pour chaque point de mesure, en abscisses la valeur mesurée sur la voie auxiliaire, et en ordonnées la valeur mesurée sur la voie principale.
      La représentation du temps disparait donc complètement.
      C'est utile lorsque deux grandeurs varient conjointement au cours du temps, et qu'on veut visualiser cette relation.
       
    9. Afficher les mesures

    10. Une fenêtre s'ouvre, pour afficher sur 2 (ou 3) colonnes les valeurs numériques :
      - du temps
      - de la voie principale
      (- de la voie auxiliaire si celle ci avait été définie).

      Mode d'emploi des fenêtres :
      - le déplacement des lignes dans la fenêtre est permis par les touches-flèches, ou en cliquant ) à la souris dans l'ascenseur situé à droite de la fenêtre.
      - F5 permet l'effet "zoom", c'est à dire l'agrandissement de la fenêtre ; un nouvel appui sur F5 rétrécit celle-ci à sa taille initiale.
      - Ctrl-F5 déclenche la modification de la taille et/ou de la place de la fenêtre : l'appui sur les touches-flèches déplace la fenêtre, et l'appui simultané sur "Maj" change progressivement la taille de celle-ci. La touche de validation fixe la fenêtre, et permet de revenir au menu général.
       

    11. Imprimer les mesures

    12. Les valeurs numériques en mémoire sont imprimées sur 2 (ou 3) colonnes. Bien sûr, pour cela, il faut qu'une imprimante soit connectée, sous tension, alimentée en papier, et capable d'imprimer (voyant "on line" allumé").
       
    13. Statistiques


    14. Cette option calcule la moyenne et l'écart-type des abscisses et des ordonnées, ainsi que la corrélation entre abscisses (en principe le temps) et ordonnées (voie de mesure), et l'équation de la droite de régression. Dans la pratique, cela est surtout intéressant pour étalonner l'appareil de mesure, à partir d'un tableau construit artificiellement (Mesures/ Modifications manuelles).
       
    15. Transformée de Fourier

    16. Cette option permet de connaître les fréquences caractéristiques du signal que vous étudiez. Quelle que soit la sous-option que vous choisissez, l'écran passe en mode graphique, et des axes se tracent : en abscisses, les fréquences (en hertz), et en ordonnées l'importance des fréquences correspondantes.
    17. Transformer les valeurs (de la voie principale uniquement)

    18. Plusieurs sous-options sont possibles :
      1. Dérivation par rapport au temps

      2. Les valeurs en mémoire sont remplacées par le rapport suivant : différence entre 2 valeurs mesurées successives/intervalle de temps.
        Lors d'un nouveau traçage des points, il faudra sûrement changer les échelles pour les ordonnées (menu Réglages).
         
      3. Intégration par rapport au temps

      4. C'est le contraire de la dérivation : les valeurs en mémoire sont remplacées par la somme des produits (valeur mesurée * intervalle entre les mesures).
        Là encore, il faudra probablement régler les échelles pour un nouvel affichage graphique.
         
      5. Lissage

      6. Cette opération fait simplement la moyenne pondérée sur 5 points des différents points de mesure, ce qui aboutit à gommer les pics et les creux résultant de variations aléatoires.
         
      7. fonction de P, A et T

      8. Ici, P signifie "voie principale", A signifie "voie auxiliaire", et T signifie "temps" (ou valeurs en abscisse).

        Par cette option, les valeurs numériques correspondant aux mesures sur la voie principale peuvent être transformées à l'aide d'une fonction. Cette fonction doit être entrée au clavier, de la même manière que pour la fonction de transformation au moment de la mesure (menu "Matériel").
        Ces valeurs transformées remplacent les anciennes : on peut donc les afficher, les imprimer, les sauvegarder sur disque, en tracer le graphe à l'écran, etc.
        Si on fait plusieurs transformations à la suite, elles se conjuguent. On peut donc faire une dérivation, puis une exponentiation, puis transformer en sinus, etc. Le résultat de ces transformations multiples est en général très confus, et l'on ne sait bientôt plus que penser des valeurs numériques qui sont en mémoire...

        Il faut donc prendre le temps de la réflexion avant de se lancer dans les transformations multiples, et ne pas hésiter à revenir aux valeurs initiales, puisque cette transformation peut être annulée par la commande suivante ("Restaurer les valeurs initiales"), contrairement à la transformation effectuée au moment de la mesure, qui est irréversible.

        Comment choisir les transformations, entre celle possible dans le menu "Matériel", et celle du menu "Exploitation" ?
        - le rôle de la fonction choisie dans le menu "Matériel" est de faire la correspondance entre la grandeur physique et la valeur numérique donnée par l'interface. C'est un problème d'ajustement du matériel électronique. Une fois que ce réglage a été fait correctement, il n'a plus à être changé.
        - le rôle de la fonction choisie dans le menu "Exploitation" est d'aider la recherche scientifique (la grandeur mesurée suit-elle une loi logarithmique ?). Il peut être nécessaire de faire plusieurs essais avant de trouver une réponse satisfaisante.

        Si vous indiquez une fonction uniquement de T, les valeurs réellement mesurées sont remplacées par une série théorique. Par exemple exp(T) trace la courbe de l'exponentielle.
        Si vous indiquez une fonction uniquement de A, les valeurs de la voie auxiliaire sont recopiées dans la voie principale ; vous pouvez alors les traiter comme celles de la voie principale normale. Lorsque ensuite vous voudrez récupérer les valeurs initiales de la voie principale, il suffira de choisir l'option "Restaurer les valeurs initiales".
         

    19. Restaurer les valeurs initiales
Les valeurs initiales, ce sont celles qui avaient été obtenues directement après la mesure. Elles avaient été gardées en mémoire, et sont restaurées dès l'appui de cette touche.
  1. Options


  2. Ce menu permet divers réglages, qui ne sont pas indispensables au fonctionnement correct de Oscillo, mais qui apportent de la souplesse d'utilisation et une meilleure présentation.
    1. Fixer le titre de la voie principale

    2. Il suffit de le taper dans la fenêtre correspondante (20 caractères au maximum).

      Ce titre sera affiché au dessous de l'affichage en gros chiffres (menu "Mesures"), et les deux premiers caractères seront affichées en grande taille avant la valeur numérique.

      Il sera aussi sur la première ligne lors de l'affichage des mesures, de l'impression, de la sauvegarde sur fichier, etc.
       

    3. Fixer le titre de la voie auxiliaire

    4. C'est la même opération pour la voie auxiliaire, mais il faut que cette voie auxiliaire ait été préalablement définie (menu "Matériel auxiliaire").
       
    5. Formats de fichier

    6. Dans tous les cas, les fichiers sont de type "ASCII", c'est à dire qu'on peut facilement en visualiser les valeurs (par exemple par l'option Fichier/Lire un fichier d'aide).

      Le format par défaut est .DIF, qui est assez complexe, mais qui est reconnu par des logiciels puissants de traitement de données (QuattroPro, VPPlanner...).

      Vous pouvez aussi choisir un format .CSV ("Champs Séparés par des Virgules", ou "Comma Separated Values") qui est plus facilement compréhensible (chaque point de mesure correspond à une ligne, et les différentes valeurs numériques sont séparées par des virgules, le signe décimal étant le point. Le troisième format est compatible avec Microsoft-Works (version française), avec l'extension .WOR.
       

    7. Couleurs ou noir et blanc

    8. L'affichage en couleurs n'est possible qu'en EGA-VGA ; il permet une meilleure visualisation (voie principale en rouge, voie auxiliaire en vert).
      Pour les contrôleurs d'écran de type CGA ou Hercules, seul l'affichage en noir et blanc est possible.

      Même en EGA-VGA, il peut parfois être utile de choisir l'affichage en blanc :
      - pour imprimer le graphe (les couleurs rouge et verte sont souvent rendues par du gris assez peu lisible sur une imprimante)
      - en vue d'une superposition de l'affichage de deux séries de valeurs, l'une en couleurs et l'autre en blanc.
       

    9. Lignes ou points

    10. L'option "points" (valeur par défaut) détermine l'affichage des valeurs numériques par des figurés séparés (petits disques pour la voie principale, petits triangles pour la voie auxiliaire). On peut donc facilement localiser chaque point de mesure sur le graphe, mais il est parfois difficile de suivre la succession des points de mesure.

      Au contraire, l'affichage par des segments de droite permet facilement de suivre cette succession, mais il est difficile de différencier la voie principale de la voie auxiliaire lors d'un affichage monochrome. A vous de choisir...
       

    11. Charger un fichier de configuration, et sauver les réglages dans un fichier de configuration.


    12. Une fois qu'on a choisi les bons réglages (voie de mesure, intervalle, échelles des ordonnées, fonctions de transformation...), il est assez pénible de quitter Oscillo en pensant qu'il faudra recommencer à ouvrir des menus et des boites de dialogues lorsqu'on voudra refaire une séance d'expérimentation.

      C'est pourquoi il a été prévu de pouvoir démarrer automatiquement Oscillo avec les bons réglages, en le personnalisant soit par une ligne de commande soit par un fichier de configuration (voir chapitre 4) dont le nom par défaut est Oscillo.CFG.

      Après avoir bien mis au point les réglages de l'expérience, vous pourrez sauvegarder ces réglages par l'option "Sauver les réglages". Normalement, les fichiers de configuration ont l'extension .CFG, et sont constituées d'une série de lignes où les deux premières lettres indiquent un point de réglage, et la suite indique la valeur de ce réglage. Le détail de la syntaxe est indiqué dans le chapitre 4 ("Paramétrage d'Oscill par une ligne de commande ou un fichier de configuration"). Pour mieux comprendre cette syntaxe, le mieux est de sauvegarder les réglages actuels (par exemple "ESSAI.CFG"), puis de visualiser ce fichier ESSAI.CFG par l'option Fichier/Lire un texte d'aide.

      Non seulement on peut lancer Oscillo directement avec les bons réglages, mais on peut changer de réglages en cours de séance en chargeant un nouveau fichier de configuration.
       

    13. Choix d'une imprimante


    14. Oscillo peut utiliser 3 types d'imprimantes :
      - les imprimantes matricielles "compatibles IBM-Epson" : elles correspondent à la très grosse majorité des imprimantes à aiguilles, et à un certain nombre d'imprimantes à jet d'encre, comme les Canon BJ10.
      - les imprimantes compatibles Hewlett-Packard : c'est bien sûr les imprimantes de cette marque, soit à jet d'encre (Deskjet), soit à laser (Laserjet). Certaines imprimantes d'autres marques leur sont compatibles à condition qu'elles utilisent aussi le langage HP PCL.
      - les imprimantes compatibles Apple Imagewriter, en particulier C-Itoh 8510.

      Ces imprimantes peuvent être branchées soit sur les ports parallèles (LPT1 ou LPT2) soit sur les ports série (COM1 ou COM2).

      Par défaut, Oscillo essaie d'utiliser une imprimante "IBM-Epson" branchée en LPT1, qui est la connexion normale des imprimantes de PC.
      Si on essaie d'utiliser une imprimante sur un port parallèle, et que celle-ci n'est pas branchée ou pas sélectionnée, un signal sonore ou un message visuel apparaît.
      Pour les imprimantes branchées sur un port série RS232, aucune vérification n'est exécutée. C'est à vous de vérifier le bon état de l'imprimante, ainsi que la correspondance du débit en bauds. Par exemple, pour l'imprimante Imagewriter normale, il faut avoir configuré le port par la commande
      mode com1: baud=9600 parity=n data=8
      éventuellement dans le fichier .BAT qui lance Oscillo.
       

    15. Décalage des voies.

    16. Le menu "Options" vous propose le décalage des voies : cette option permet d'utiliser les voies 100 et suivantes du pilote, qui donnent des valeurs positives ou négatives, au lieu des voies 0 et suivantes qui ne donnent que des valeurs positives.

      L'intérêt est en particulier de pouvoir se passer de fonction de transformation. Par exemple, sur PMB, l'emploi des voies 100 et suivantes donne directement des valeurs en millivolts.
       

    17. Palette monochrome pour ordinateurs portables à faible contraste

    18. Dans le menu "Options", vous pouvez choisir la palette : au lieu d'être en couleurs, elle peut être monochrome. C'est surtout utile pour certains ordinateurs portables, où les couleurs sont difficiles à distinguer.