Chapitre 2 :
Mesugraf en détail
(Menu général Mode d'emploi)
Le contenu de ce chapitre sera en général ordonné d'après la disposition des menus généraux que vous pourrez voir à l'écran : de la gauche vers la droite, et du haut vers le bas.

N'oubliez pas que, sauf pendant l'affichage graphique, la touche F1 permet d'obtenir une fenêtre d'aide.

  1. Fichiers

  2. Les options de ce menu concernent la gestion des fichiers et la liaison de Mesugraf avec le système d'exploitation et les logiciels extérieurs.
    1. A propos

    2. Ce sont de simples indications sur la version de Mesugraf que vous êtes en train d'utiliser.
    3. Lire un texte d'aide

    4. Sauf spécifications contraires par la ligne de commande ou un fichier de configuration (voir chapitre 4), l'écran de départ de Mesugraf est uniformément gris, sauf la ligne supérieure et la ligne inférieure. Pour remplir cet espace avec du texte préalablement rédigé par un éditeur de texte, il suffit de frapper le nom du fichier proposé sur la première ligne de la fenêtre, ou bien de sélectionner un nom dans la liste proposée. Vous pouvez par exemple charger dans cette fenêtre le texte "Lisezmoi.prn" qui est livré sur la disquette, et qui contient les dernières informations sur la version de Mesugraf que vous avez achetée.
      Comment choisir un nom de fichier ?
      - Si le fichier existe déjà dans la liste : frappez sur la touche de tabulation (à gauche du clavier), puis déplacez la surbrillance par les touches-flèches jusqu'au nom à choisir, et validez. Avec la souris, cliquez sur son nom, puis dans "Ouvrir".
      - S'il n'existe que dans un autre répertoire, ou si vous trouvez plus rapide de frapper directement son nom au clavier : tapez ce nom dans la première ligne de la fenêtre.
      A la fin de la liste sont indiqués les différents sous-répertoires auxquels vous pouvez accéder. Cliquer sur l'un d'eux provoque l'apparition de la liste des fichiers qu'il contient.
      La touche "entrée" (à droite du clavier alphabétique) permet de valider le choix, la touche "Echap" (ou ESC) permet de revenir en arrière dans la succession des menus.
      Si votre fichier est dans un autre répertoire que le répertoire courant, le plus simple est de frapper le nom de celui-ci dans la première ligne de la fenêtre.
      On peut se déplacer d'une sous-fenêtre à la suivante par la touche de tabulation (à gauche du clavier). Pour revenir à la sous-fenêtre précédente, il faut appuyer sur Maj-Tabulation.

      Si le texte est long, vous pouvez consulter les différentes parties en le déplaçant par les touches-flèches, ou en cliquant à la souris dans la colonne de droite ("ascenseur"). Pour plus de détails, voir 2.6.5.
      Pour refermer la fenêtre, appuyez sur Alt-F3, ou bien cliquez à la souris dans le petit carré qui est en haut à gauche de la fenêtre.
      Ne confondez pas cette commande avec "Lire sur disque", qui change des valeurs numériques des mesures en mémoires, mais n'affiche rien à l'écran.

  1. Sauver sur disque

  2. Cela suppose que vous ayez déjà fait des mesures, et que vous vouliez conserver ces valeurs numériques.
    Frappez le nom du fichier sur la première ligne, ou bien sélectionnez un nom parmi ceux qui apparaissent dans la deuxième sous-fenêtre.
    Le format des fichiers (donc leur extension par défaut) est .DIF. C'est un format assez gourmand en place sur le disque, mais qui a le gros avantage d'être lisible par la majorité des tableurs, grapheurs et autres logiciels d'analyse des données.
     
  3. Lire sur disque

  4. Cette option permet de relire un fichier de mesures à partir du disque.

    Les valeurs contenues dans ce fichier sont chargées dans la mémoire vive de l'ordinateur, éventuellement à la place des mesures plus anciennes.
    Vous pourrez alors les afficher, les imprimer et les visualiser graphiquement par le menu "exploitation" .
    Ne confondez pas cette commande avec "Lire un texte d'aide"  qui permet d'afficher un texte dans la fenêtre du fond de l'écran.
  5. Changer de répertoire courant

  6. Par cette commande, vous pouvez spécifier le disque dur (c: ou d:), ou un lecteur de disquette (a: ou b:), ou bien un répertoire sur un disque (par exemple a:\PH).
  7. Quitter

  8. Cette commande permet de quitter définitivement Mesugraf. Toutes les valeurs en mémoire sont perdues : il faut donc penser à les sauvegarder sur disque. La mémoire vive redevient entièrement libre pour d'autres logiciels.
    Si vous ne désirez quitter Mesugraf que provisoirement (par exemple pour formater une disquette, ou pour utiliser un logiciel de visualisation de données), utilisez plutôt la commande "Sortie DOS".
  9. Sortie DOS

  10. C'est une sortie provisoire, permettant d'utiliser des logiciels n'exigeant pas trop de mémoire vive. Pour d'autres logiciels, cette option est souvent nommée "DOS Shell".
    On voit alors réapparaître le message d'attente du système d'exploitation (A:>, ou C:\ELECTRO>...), et on peut lancer le logiciel de son choix, comme si on n'avait pas utilisé Mesugraf. Néammoins, celui-ci reste en mémoire, et réapparait automatiquement dès qu'on frappe EXIT.
    Notez que :
    - Les valeurs numériques des mesures sont conservées en mémoire. Vous pourrez donc les réutiliser ultérieurement comme si vous n'étiez pas sorti de Mesugraf.
    - Par contre, les graphiques mémorisés  sont supprimés pour faire de la place dans la mémoire vive. Ils ne réapparaitront donc pas lors de l'appel de "Revoir le graphique"
    - Les textes et valeurs numériques affichés dans des fenêtres sont conservés.
  11. Bibliographie

  12. Normalement, cette option provoque la succession suivante :
    -sortie provisoire vers le système d'exploitation (voir les remarques à propos de la mémoire)
    - lancement d'un programme nommé Biblio.exe (recherche bibliographique : voir 3.4), qui lui-même lit un fichier Biblio.txt
    - lorsqu'on sort de Biblio, le retour dans Mesugraf est automatique.
    On peut changer les noms de Biblio.exe et Biblio.txt, ainsi que l'intitulé de la ligne de menu par la ligne de commande ou par le fichier de configuration (voir chapitre 4)
  13. Tableur

  14. Cette option provoque la série d'opérations suivantes :
    - sauvegarde des valeurs numériques actuelles dans un fichier "TRAVAIL.DIF" (ou "TRAVAIL.WOR" ou "TRAVAIL.CSV" si vous avez choisi un format de fichier différent).
    - sortie provisoire de Mesugraf, avec copie sur disque de toute la mémoire occupée par Mesugraf.
    - appel d'un logiciel extérieur.
    Par défaut, ce logiciel est le tableur QuattroPro, qui est en C:\QPRO\Q.EXE, mais on peut changer ceci par la ligne de commande.
    Ce logiciel extérieur charge automatiquement un fichier (par défaut TRAVAIL.DIF). On peut changer le nom de ce logiciel dans la ligne de commande.
    Ainsi, vous pouvez faire toutes les opérations permises par ce tableur, et qui ne sont pas disponibles dans Mesugraf (calculs numériques complexes, représentations graphiques variées, impression sur imprimante laser ou en couleurs, sauvegarde des données dans d'autres formats de fichiers...)
    Quand vous aurez fini de travailler avec ce tableur, quittez le normalement. Automatiquement, Mesugraf réapparait, en ayant chargé de nouveau le fichier TRAVAIL.DIF, éventuellement modifié par le tableur.
  1. Matériel

  2. Ce menu permet de choisir le type d'interface par lequel Mesugraf fera les mesures, ainsi que la relation qui existe entre la grandeur physique que vous mesurez et la valeur numérique donnée par l'interface.
    1. Entrer la fonction de transformation


    2. Toutes les interfaces de mesure contiennent un système de "Convertisseur Analogique-Numérique" (en abrégé CAN), qui, en fonction de la valeur électrique appliquée à son entrée, envoie une valeur numérique vers l'ordinateur.
      Cette valeur numérique est toujours entière (de 0 à 255 pour PMB, de 1 à 2400 ou à 3999 pour Capman, de -2000 à +2000 pour Cassy, etc). Si vous voulez mesurer des températures en degrés Celsius, des concentrations en moles/litre, des pH, ces valeurs entières ne conviennent pas. Il faut donc indiquer à Mesugraf quelle formule de conversion utiliser, en la tapant dans la fenêtre qui apparait lorsqu'on choisit cette option.
      Pour une syntaxe correcte, il faut supposer que la valeur numérique envoyée par l'interface est P. On tape alors la fonction de P : -sin(P), ou 3.2*(P-2.5)....
- les constantes E et PI sont acceptées ; les signes ², ½, ¼ sont reconnus
  1. PMB

  2. (Maison des Enseignants de Provence, BP 194, 13264 MARSEILLE CEDEX 07)
    C'est une carte enfichable dans un connecteur d'extension ("slot") 8 bits, prolongée par un câble et un boitier de connexion externe (embases pour fiches-bananes).
    Il ya 4 entrées analogiques, mesurant une tension entre 0 et 2,46 volts, et une sortie analogique pouvant délivrer jusqu'à 10 volts.
    Avec l'utilisation des "pilotes d'interfaces", vous pourrez aussi commander 8 sorties logiques
  3. Capman (valeur par défaut)

  4. (Maison des Enseignants de Provence, BP 194, 13264 Marseille Cedex 07)
    Ce système fonctionne selon un principe très différent de toutes les autres interfaces : il utilise l'interface "manettes de jeu" (= "joystick" = "leviers de commande"). Au lieu de mesurer une tension électrique, il mesure fondamentalement une résistance.
    Cette interface "manettes de jeu" a été définie dès la conception de l'IBM-PC, et son emplacement dans la mémoire réservé pour son usage. Par conséquent, aucun des autres types d'interfaces n'utilise les mêmes adresses en mémoire, et vous pouvez sans crainte installer (et utiliser) dans le même ordinateur à la fois une interface Capman et une PMB (par exemple), et profiter des avantages des deux systèmes.
  5. Leybold-Cassy

  6. (BP 42, 91942 LES ULIS CEDEX)
    C'est une interface "haut de gamme". Utilisables directement par Mesugraf, il y a 4 entrées analogiques sur 12 bits, dont 2 ont une sensibilité réglable, et 2 sorties analogiques réglables entre -10 et +10 volts.
  7. Mini-carte d'entrées sortie Elektor

  8. C'est l'interface la moins chère, mais elle est vendue en kit, et il faut la monter soi-même. Elle a été décrite dans "Biologie-Géologie", n°3-1991, revue disponible dans les laboratoires de sciences naturelles des lycées et collèges français. Elle a 2 ou 3 entrées analogiques, pour des tensions de 0 à 5 volts.
  9. Candibus

  10. (Langage et Informatique, 8 av E. SERRES, BP 11, 31771 COLOMIERS CEDEX)
    Cette carte a 2 entrées sur 12 bits
  11. Pierron SMF10

  12. (4 rue Gutenberg, BP 609, 57206 SARREGUEMINES CEDEX)
    Ce système a 4 entrées sur 8 bits, de sensibilité réglable, avec de nombreux connecteurs spécialisés (tension, intensité, champ magnétique, pH...)
    Sur deux sorties analogiques, une seule est utilisable par Mesugraf.
  13. Botens

  14. Cette interface n'est plus fabriquée, mais existe encore dans certains établissements ; il y a 2 entrées analogiques sur 8 bits
  15. Jeulin ESAO3

  16. (Jeulin, ZI1, Netreville, BP 1900, 27019 EVREUX CEDEX)
    Il y a 2 fois 2 entrées analogiques, et une sortie analogique.
  17. Orphy GTS

  18. (Micrelec, 4 place Abel Leblanc, 77120 Coulommiers)
    Le boitier Orphy a 8 entrées analogiques sur 8 bits, et une sortie analogique. C'est un boitier autonome, qui se branche sur une interface sérielle (RS232), donc sans provoquer de conflit avec une autre carte insérée dans un connecteur d'extension. Il est aussi utilisable avec les ordinateurs portatifs.
  19. Eurosmart PCMES

  20. (11 av Marc Sangnier, 92398 VILLENEUVE LA GARENNE CEDEX)
    Il y a 4 entrées analogiques, et 2 sorties analogiques.
  21. Cappar (CAPteurs branchés sur la prise PARallèle)

  22. C'est une interface simplissime, fondée sur le temps de charge ou de décharge d'un condensateur à travers une résistance, branchée sur les broches de la prise "parallèle", qui sert normalement à l'imprimante. Il n'y a que deux composants électroniques, un condensateur et une résistance, dont l'un doit être le capteur (photorésistance, thermistance, photodiode, etc).
    Le détail en est donné dans les revues pédagogiques : Biologie-géologie n° 1-1994, et Bulletin de l'Union des Physiciens, n° 759 (vol 87, décembre 1993).
    Outre son prix de revient minime, son intérêt essentiel est de ne pas nécessiter de connecteur d'extension, donc d'être utilisable aussi sur les ordinateurs portatifs.
  23. Souris

  24. Cet accessoire est fourni avec quasiment tous les ordinateurs actuels. Outre son intérêt habituel pour servir de pointeur à l'écran, la souris est utilisée ici pour faire des mesures de longueur.
  25. Pilotes résidant en mémoire

  26. Ce sont de petits programmes exécutables caractéristiques de l'interface utilisée, faciles à programmer. Sur la disquette livrée avec Mesugraf, vous trouverez le programme-source du pilote de l'interface PMB en Turbo-Pascal. En fonction de l'interface dont vous disposez, vous pourrez modifier ce programme pour le rendre spécifique de votre interface, ce qui vous permettra d'utiliser Mesugraf pour des interfaces nouvelles, inconnues de l'auteur ou bien encore inexistantes.
    Certaines des fonctions accessoires de Mesugraf ne sont utilisables qu'avec ces pilotes : commande des sorties logiques, commande progressive de la sortie analogique. Il peut donc être utile de charger en mémoire le pilote de votre interface, même si celle-ci se trouve dans la liste de base.
    Parmi les pilotes d'interfaces livrés sur la disquette de Mesugraf, on peut citer : multimètre à sortie RS232 MY77, pHmètre Schott Handylab2, balance Sartorius PT600...
    Comme deux interruptions sont possibles pour ces pilotes, deux lignes sont réservées en bas du menu, juste avant "Fonction de transformation". Si aucun pilote n'est chargé, ces deux lignes sont grises, avec un message indiquant l'impossibilité du choix. Si un pilote est chargé, la ligne correspondante est en noir, et le nom de l'interface apparaît clairement. Si deux pilotes sont chargés, l'un à l'interruption 250, l'autre à l'interruption 251, les deux choix sont possibles.
  1. Matériel auxiliaire

  2. Il est possible (mais non obligatoire) de mesurer deux grandeurs sur deux voies différentes (éventuellement sur deux interfaces différentes), par exemple tension ET intensité, ou lumière ET température, ou [oxygène] ET pH...
    L'option par défaut est "rien du tout", ce qui signifie que seule la voie principale définie en 2.2 sera prise en compte.
    Si vous désirez enregistrer sur cette deuxième voie, nommée "voie auxiliaire", il faudra choisir l'interface de la même façon que pour la voie principale, et éventuellement définir un fonction de transformation pour la voie auxiliaire. Pour la fonction de transformation, le nom de la variable est "A", de la même manière que pour la voie principale c'était "P".
    De même que la couleur de la voie principale était le rouge, la couleur de la voie auxiliaire est le vert (pour les valeurs numériques affichées en permanence, pour l'affichage en gros chiffres, pour les représentations graphiques...)
    Tant qu'aucun matériel auxiliaire n'a été défini, il n'est pas possible de choisir certaines options d'autres menus : affichage de la voie principale en fonction de la voie auxiliaire, définition du titre de la voie auxiliaire...
     
  3. Réglages

  4. Les options de ce menu permettent de régler divers paramètres avant l'expérience, en particulier pour bien cadrer le graphisme.
    1. Cadrage des ordonnées


    2. Pour que la visualisation graphique ultérieure des mesures soit correcte, il faut que les valeurs mesurées ne descendent pas au dessous d"un minimum, fixé par défaut à 0.
      Par conséquent, si vous désirez enregistrer des températures hivernales en degrés Celsius, il sera souhaitable de fixer ce minimum prévisible en dessous de zéro, entre -10 et -30 selon les régions. C'est le même problème pour le maximum prévisible : il faut que la valeur maximale ne dépasse pas le haut du cadre graphique, fixé par défaut à 4000.
      Il est aussi très souhaitable de diminuer le maximum si vos valeurs sont en permanence très inférieures : pour reprendre l'exemple des mesures de température de l'air ambiant, fixez le maximum à 100, pour que les points de mesure ne soient pas trop tassés contre l'axe des abscissses.
      Indépendamment du cadrage de la voie principale, on peut cadrer la voie auxiliaire : si celle ci est définie, il apparaîtra sur l'écran graphique un axe des ordonnées, en vert et à droite de l'écran.
    3. Intervalle entre les mesures (par défaut : 1 s)

    4. Vous pouvez l'augmenter pour faire des mesures plus espacées, ou bien le diminuer pour faire des mesures plus fréquentes.
      Pour les intervalles supérieurs ou égaux à 0.5 s, non seulement le point de mesure sera affiché sur l'écran graphique, mais la valeur numérique correspondante et le temps écoulé depuis le début de l'expérience seront affichés dans la zone basse de l'écran graphique.
      Pour les intervalles inférieurs à 0.5 s, afin d'accélérer l'affichage, les valeurs numériques ne seront pas affichées.
      La mesure du temps est fondée sur l'"interruption-horloge", qui a lieu environ toutes les 50 millisecondes. Par conséquent, il n'est pas souhaitable de fixer l'intervalle à moins de 0.05 s. Si vous voulez faire des mesures plus fréquentes, il faut employer un autre logiciel, plus spécialisé vers les fonctions "oscilloscope", par exemple OSCILLO.
      Pour chaque expérience, seules 200 mesures sont possibles. Veillez donc à la cohérence entre "intervalle" et "durée totale".
    5. Durée de l'expérience (par défaut : 60 s)

    6. Vous pouvez la modifier à votre guise, mais dans la limite de la remarque précédente.
      Il vaut mieux la fixer plutôt un peu trop longue, puisqu'on peut toujours arrêter l'expérience en cours en appuyant sur une touche.
    7. Sortie analogique fixe


    8. Certaines interfaces ont une sortie analogique permettant de fixer, par voie logicielle, une tension de l'ordre de quelques volts. Il suffit donc de frapper la valeur numérique correspondante (en volts).
    9. Sortie progressive


    10. Uniquement avec le pilote chargé à l'interruption 250 (FAh), on peut choisir la variation progressive de la tension fixée par la sortie analogique. Une boite de dialogue s'ouvre, et l'on doit indiquer la tension de début et la tension de fin. Entre ces deux tensions de début et de fin, la variation sera proportionnelle au temps écoulé depuis le début de l'expérience.
      Pour une même sortie, cette option est bien sûr incompatible avec la précédente, mais si l'on dispose de plusieurs sorties analogiques, il est possible d'en régler une de façon fixe, et de faire varier une autre pendant l'expérience.
    11. Sorties logiques


    12. Pour les interfaces qui le permettent, et si le pilote correspondant a été chargé à l'interruption 250, on peut fixer les valeurs des sorties logiques (ou sorties binaires). Cela peut permettre d'activer ou inactiver des relais, d'allumer ou d'éteindre des lampes ou des diodes lumineuses...
  5. Mesure
C'est, bien sûr, le but essentiel de Mesugraf.
  1. Mesure en Gros Chiffres

  2. Par défaut, cette option ne fait aucun enregistrement : elle transforme simplement votre ordinateur en un multimètre numérique à affichage en gros caractères, visibles de très loin.

    Si seule la voie principale a été définie, la valeur numérique correspondante est affichée dans une fenêtre (en rouge pour les écrans en couleurs).
    Si une voie auxiliaire a été définie, sas valeur numérique est affichée au dessous de la précédente (en vert pour les écrans en couleurs).
    Si vous avez défini des titres (menu "options"), ces titres sont affichés en petits caractères, au dessous de la valeur en gros chiffres de la voie principale ; les deux premiers caractères de ces chiffres sont affichés en gros caractères devant les valeurs numériques correspondantes.
    Les valeurs numériques affichées correspondent à la valeur lue à l'interface choisie, modifiée éventuellement par les fonctions de transformation.
    Cette option permet de construire une courbe "point par point" si une voie auxiliaire est définie.
    Si des mesures sont déjà présentes dans la mémoire, il suffit d'appuyer simultanément sur les touches Ctrl et F7 pour remettre à zéro ces mesures.
    Ensuite, à chaque appui sur F7, on entendra un petit signal sonore, et Mesugraf mémorisera les valeurs mesurées en voie principale et en voie auxiliaire. Comme ici le temps n'a aucune importance, il sera déclaré nul.
    Une fois que la série de mesure sera terminé, il suffira de demander dans le menu "exploitation" l'affichage de la voie principale en fonction de la voie auxiliaire.
  3. Mesures en fonction du temps

  4. L'écran-texte disparait, pour laisser place à un écran graphique.

    Au départ, vous voyez simplement apparaitre un système d'axes. Les abscisses correspondent au temps, dont la durée maximale a été définie par le menu "réglage". Les ordonnées correspondent aux valeurs mesurées.
    La voie principale sera visualisée par de petits disques (en rouge), et la voie auxiliaire par de petits triangles (en vert). Néammoins, le menu "Options / Forme du tracé" permet de remplacer cette représentation ponctuelle par des segments de droite tracés entre deux points de mesure successifs.
    L'appui sur F3 déclenche les mesures. Pendant que les points sont tracés à l'écran, si l'intervalle des mesures est supérieur à 0.5 s, les valeurs numériques s'inscrivent vers le bas de l'écran (temps, valeur de la voie principale, valeur de la voie auxiliaire).
    Si vous désirez marquer un temps important de l'expérience (changement dans les conditions physiques, introduction d'un réactif...), appuyez simultanément sur les touches "majuscule" et Ctrl jusqu'au prochain affichage : deux carrés apparaîtront, l'un autour du point de mesure de la voie principale, l'autre sur l'axe des abscisses.
    L'appui d'une touche normale interrompt les mesures. Vous pouvez les reprendre par F2, ou les arrêter définitivement par Esc = Echap.
  5. Modifications manuelles

  6. Par cette option, vous pourrez construire un tableau de mesures artificiel (par exemple pour étalonner votre appareillage), ou bien modifier un tableau de mesures existant (en supprimant des points, ou en en insérant d'autres, en éditant les points de mesure...).
    On voit d'abord apparaître quelques lignes correspondant aux mesures : pour chaque ligne, la première valeur numérique est celle des abscisses (temps), la deuxième celle de la voie principale, et éventuellement la troisième est celle de la voie auxiliaire.
    La ligne en surbrillance peut être supprimée, en appuyant sur S ; on peut insérer une nouvelle ligne à son voisinage par l'appui sur I, et on peut l'éditer en appuyant sur E.
    L'édition consiste en la frappe d'une nouvelle chaine de caractères contenant les nouvelles valeurs numériques. Les différentes valeurs numériques doivent être séparées par un ou quelques espaces, et le signe décimal peut être indifféremment le point ou la virgule.
    Lorsque cette phase de modification est terminée, appuyez sur R pour revenir à l'écran principal.
  1. Exploitation

  2. Une fois faites les mesures, ce menu vous permettra de les visualiser, de les transformer, de les afficher, de les imprimer...
    1. Retracer le graphique

    2. Cette option retrace les axes, et replace les points de mesures à l'écran (disques et triangles, ou bien segments de droite) à partir des valeurs de mesures préalablement en mémoire. Si aucune mesure n'est en mémoire, seuls les axes sont affichés.
    3. Revoir l'écran

    4. Si un graphe est en mémoire ("Mémorisation" par F4, lors d'un affichage graphique précédent), il sera affiché par cette option, avec tous ses enrichissements éventuels (texte, droites...). Vous pourrez alors continuer à l'enrichir, ou bien l'imprimer...
      Notez que le fait de retracer le graphe ne change pas l'image en mémoire. Vous pouvez donc afficher successivement deux écrans graphiques, correspondant à deux séries de mesures :
      -celui qui est mémorisé (même si les valeurs numériques correspondantes ont été remplacées par d'autres), avec des enrichissements éventuels.
      - et celui qui est retracé à l'aide des valeurs numériques en mémoire, sans enrichissements.
    5. Ajouter courbe à écran

    6. C'est la combinaison des deux options précédentes :
      - le graphe mémorisé est affiché
      - et les points de mesures y sont tracés (mais sans retraçage des axes).
      Cette option est particulièrement intéressante pour comparer deux séries de mesures en les traçant dans le même repère :
      - on commence par tracer la première série, avec certaines options d'affichage (par exemple en segments blancs), et on mémorise ce graphe.
      - puis on fait de nouvelles mesures, ou bien on charge un fichier contenant d'autres mesures, et on change les options d'affichage (par exemple en points colorés). Lorsqu'on choisira "Ajouter la courbe", ces points seront ajoutés sur l'écran contenant déjà les segments blancs de la première série.
    7. Voie principale = f(voie auxiliaire)

    8. Lorsqu'une voie auxiliaire a été définie, et qu'il y a donc une double série de mesures en mémoire, cette option trace le graphe, avec pour chaque point de mesure, en abscisses la valeur mesurée sur la voie auxiliaire, et en ordonnées la valeur mesurée sur la voie principale.
      La représentation du temps disparait donc complètement.
      C'est utile lorsque deux grandeurs varient conjointement au cours du temps, et qu'on veut visualiser cette relation.
    9. Afficher les mesures

    10. Une fenêtre s'ouvre, pour afficher sur 2 (ou 3) colonnes les valeurs numériques :
      - du temps
      - de la voie principale
      (- de la voie auxiliaire si celle ci avait été définie)

      Mode d'emploi des fenêtres :
      - le déplacement des lignes dans la fenêtre est permis par les touches-flèches, ou en cliquant ) à la souris dans l'ascenseur situé à droite de la fenêtre.
      - F5 permet l'effet "zoom", c'est à dire l'agrandissement de la fenêtre ; un nouvel appui sur F5 rétrécit celle-ci à sa taille initiale.
      - Ctrl-F5 déclenche la modification de la taille et/ou de la place de la fenêtre : l'appui sur les touches-flèches déplace la fenêtre, et l'appui simultané sur "Maj" change progressivement la taille de celle-ci. La touche de validation fixe la fenêtre, et permet de revenir au menu général.
    11. Imprimer les mesures

    12. Les valeurs numériques en mémoire sont imprimées sur 2 (ou 3) colonnes. Bien sûr, pour cela, il faut qu'une imprimante soit connectée, sous tension, alimentée en papier, et capable d'imprimer (voyant "on line" allumé").
       
    13. Statistiques

    14. Cette option fait simplement apparaître une fenêtre indiquant la moyenne et l'écart-type des grandeurs étudiées, ainsi que leur corrélation et la régression linéaire entre elles. C'est surtout utile lors des opérations d'étalonnage.
    15. Transformer les valeurs (de la voie principale uniquement)

    16. Plusieurs sous-options sont possibles :
      1. Dérivation par rapport au temps

      2. Les valeurs en mémoire sont remplacées par le rapport suivant :
        différence entre 2 valeurs mesurées successives/intervalle de temps
        Lors d'un nouveau traçage des points, il faudra sûrement changer les échelles pour les ordonnées (menu Réglages)
      3. Intégration par rapport au temps

      4. C'est le contraire de la dérivation : les valeurs en mémoire sont remplacées par la somme des produits (valeur mesurée * intervalle entre les mesures).
        Là encore, il faudra probablement régler les échelles pour un nouvel affichage graphique.
      5. Lissage

      6. Cette opération fait simplement la moyenne pondérée sur 5 points des différents points de mesure, ce qui aboutit à gommer les pics et les creux résultant de variations aléatoires.
      7. fonction de P, A et T

      8. Ici, P signifie "voie principale", A signifie "voie auxiliaire", et T signifie "temps" (ou valeurs en abscisse).
        Par cette option, les valeurs numériques correspondant aux mesures sur la voie principale peuvent être transformées à l'aide d'une fonction. Cette fonction doit être entrée au clavier, de la même manière que pour la fonction de transformation au moment de la mesure (menu "Matériel").
        Ces valeurs transformées remplacent les anciennes : on peut les afficher, les imprimer, les sauvegarder sur disque, en tracer le graphe à l'écran, etc.
        Si on fait plusieurs transformations à la suite, elles se composent. On peut donc faire une dérivation, puis une exponentiation, puis transformer en sinus, etc. Le résultat de ces transformations multiples est en général très confus, et l'on ne sait bientôt plus que penser des valeurs numériques qui sont en mémoire...
        Il faut donc prendre le temps de la réflexion avant de se lancer dans les transformations multiples, et ne pas hésiter à revenir aux valeurs initiales, puisque cette transformation peut être annulée par la commande suivante ("Restaurer les valeurs initiales"), contrairement à la transformation effectuée au moment de la mesure, qui est irréversible.
        Comment choisir les transformations, entre celle possible dans le menu "Matériel", et celle du menu "Exploitation" ?
        - le rôle de la fonction choisie dans le menu "Matériel" est de faire la correspondance entre la grandeur physique et la valeur numérique donnée par l'interface. C'est un problème d'ajustement du matériel électronique. Une fois que ce réglage a été fait correctement, il n'a plus à être changé.
        - le rôle de la fonction choisie dans le menu "Exploitation" est d'aider la recherche scientifique (la grandeur mesurée suit-elle une loi logarithmique ?). Il peut être nécessaire de faire plusieurs essais avant de trouver une réponse satisfaisante.
        Si vous indiquez une fonction uniquement de T, les valeurs réellement mesurées sont remplacées par une série théorique. Par exemple exp(T) trace la courbe de l'exponentielle
    17. Restaurer les valeurs initiales
    18. Les valeurs initiales, ce sont celles qui avaient été obtenues directement après la mesure. Elles avaient été gardées en mémoire, et sont restaurées dès l'appui de cette touche.
  1. Options

  2. Ce menu permet divers réglages, qui ne sont pas indispensables au fonctionnement correct de Mesugraf, mais qui apportent de la souplesse d'utilisation et une meilleure présentation.
    1. Fixer le titre de la voie principale

    2. Il suffit de le taper dans la fenêtre correspondante (20 caractères au maximum).
      Ce titre sera affiché au dessous de l'affichage en gros chiffres (menu "Mesures"), et les deux premiers caractères seront affichées en grande taille avant la valeur numérique.
      Il sera aussi sur la première ligne lors de l'affichage des mesures, de l'impression, de la sauvegarde sur fichier, etc.
    3. Fixer le titre de la voie auxiliaire

    4. C'est la même opération pour la voie auxiliaire, mais il faut que cette voie auxiliaire ait été préalablement définie (menu "Matériel auxiliaire").
    5. Formats de fichier

    6. Dans tous les cas, les fichiers sont de type "ASCII", c'est à dire qu'on peut facilement en visualiser les valeurs (par exemple par l'option Fichier/Lire un fichier d'aide).
      Le format par défaut est .DIF, qui est assez complexe, mais qui est reconnu par des logiciels puissants de traitement de données (QuattroPro, VPPlanner...).
      Vous pouvez aussi choisir un format .CSV ("Champs Séparés par des Virgules", ou "Comma Separated Values") qui est plus facilement compréhensible (chaque point de mesure correspond à une ligne, et les différentes valeurs numériques sont séparées par des virgules, le signe décimal étant le point. Le troisième format est compatible avec Microsoft-Works (version française), avec l'extension .WOR.
    7. Couleurs ou noir et blanc

    8. L'affichage en couleurs n'est possible qu'en EGA-VGA ; il permet une meilleure visualisation (voie principale en rouge, voie auxiliaire en vert).
      Pour les contrôleurs d'écran de type CGA ou Hercules, seul l'affichage en noir et blanc est possible.
      Même en EGA-VGA, il peut parfois être utile de choisir l'affichage en blanc :
      - pour imprimer le graphe en appuyant sur Impr écran (les couleurs rouge et verte sont souvent rendues par du gris assez peu lisible sur une imprimante)
      - en vue d'une superposition de l'affichage de deux séries de valeurs, l'une en couleurs et l'autre en blanc.
    9. Lignes ou points

    10. L'option "points" (valeur par défaut) détermine l'affichage des valeurs numériques par des figurés séparés (petits disques pour la voie principale, petits triangles pour la voie auxiliaire). On peut donc facilement localiser chaque point de mesure sur le graphe, mais il est parfois difficile de suivre la succession des points de mesure.
      Au contraire, l'affichage par des segments de droite permet facilement de suivre cette succession, mais il est difficile de différencier la voie principale de la voie auxiliaire lors d'un affichage monochrome. A vous de choisir...
    11. Charger un fichier de configuration, et sauver les réglages dans un fichier de configuration.

    12. Une fois qu'on a choisi les bons réglages (voie de mesure, intervalle, échelles des ordonnées, fonctions de transformation...), il est assez pénible de quitter Mesugraf en pensant qu'il faudra recommencer à ouvrir des menus et des boites de dialogues lorsqu'on voudra refaire une séance d'expérimentation.
      C'est pourquoi il a été prévu de pouvoir démarrer automatiquement Mesugraf avec les bons réglages, en le personnalisant soit par une ligne de commande soit par un fichier de configuration (voir chapitre 4) dont le nom par défaut est MESUGRAF.CFG.
      Après avoir bien mis au point les réglages de l'expérience, vous pourrez sauvegarder ces réglages par l'option "Sauver les réglages". Normalement, les fichiers de configuration ont l'extension .CFG, et sont constituées d'une série de lignes où les deux premières lettres indiquent un point de réglage, et la suite indique la valeur de ce réglage. Le détail de la syntaxe est indiqué dans le chapitre 4 ("Paramétrage de Mesugraf par une ligne de commande ou un fichier de configuration"). Pour mieux comprendre cette syntaxe, le mieux est de sauvegarder les réglages actuels (par exemple "ESSAI.CFG"), puis de visualiser ce fichier ESSAI.CFG par l'option Fichier/Lire un texte d'aide.
      Non seulement on peut lancer Mesugraf directement avec les bons réglages, mais on peut changer de réglages en cours de séance en chargeant un nouveau fichier de configuration.
    13. Choix d'une imprimante

    14. Mesugraf peut utiliser 3 types d'imprimantes :
      - les imprimantes matricielles "compatibles IBM-Epson" : elles correspondent à la très grosse majorité des imprimantes à aiguilles, et à un certain nombre d'imprimantes à jet d'encre, comme les Canon BJ10.
      - les imprimantes compatibles Hewlett-Packard : c'est bien sûr les imprimantes de cette marque, soit à jet d'encre (Deskjet), soit à laser (Laserjet). Certaines imprimantes d'autres marques leur sont compatibles à condition qu'elles utilisent aussi le langage HP PCL.
      - les imprimantes compatibles Apple Imagewriter, en particulier C-Itoh 8510.
      Ces imprimantes peuvent être branchées soit sur les ports parallèles (LPT1 ou LPT2) soit sur les ports série (COM1 ou COM2).
      Par défaut, Mesugraf essaie d'utiliser une imprimante "IBM-Epson" branchée en LPT1, qui est la connexion normale des imprimantes de PC.
      Si on essaie d'utiliser une imprimante sur un port parallèle, et que celle-ci n'est pas branchée ou pas sélectionnée, un signal sonore ou un message visuel apparaît.
      Pour les imprimantes branchées sur un port série RS232, aucune vérification n'est exécutée. C'est à vous de vérifier le bon état de l'imprimante, ainsi que la correspondance du débit en bauds. Par exemple, pour l'imprimante Imagewriter normale, il faut avoir configuré le port par la commande
      mode com1: baud=9600 parity=n data=8
      éventuellement dans le fichier .BAT qui lance Mesugraf.