Chapitre 3 :
Liaison de Mesugraf avec d'autres logiciels
(Menu général Mode d'emploi)
Mesugraf ne consomme pas beaucoup de mémoire vive, et il peut
être utile d'utiliser le reste de cette mémoire (jusqu'à
640 ko) pour d'autres logiciels, qui fonctionneraient en liaison harmonieuse
avec lui.
De plus, les formats de fichier utilisés par Mesugraf ne sont
pas les plus compacts, mais ils peuvent être lus par de nombreux
logiciels commerciaux de traitement de données : tableurs (QuattroPro,
VPPlanner, Excel...), logiciels intégrés (Microsoft-Works,
Framework...), éventuellement après une petite adaptation
facile à faire avec n'importe quel langage de programmation (Pascal,
Basic ou C...).
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Impression d'écran, capture d'écran
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Impression d'écran en "mode-texte"
Normalement, cette opération ne nécessite pas de logiciel
spécialisé : l'appui sur ImprEcran ou Maj-ImprEcran provoque
l'envoi vers l'imprimante de tous les caractères de l'écran.
Néammoins, comme l'écran de Mesugraf utilise des signes de
code Ascii inférieur à 30, ceux-ci sont interprétés
par de nombreuses imprimantes comme des signes de contrôle (revenir
à la ligne, sauter une ligne...).
Le résultat est que, avec la majorité des imprimantes,
l'écran-texte de Mesugraf est mal imprimé. Pour résoudre
ce problème, il peut être utile de charger un programme résidant
spécial, ou bien de capturer l'écran pour le traiter
par un logiciel de traitement de texte, en éliminant tous les caractères
parasites et en remplaçant les caractères non imprimables
par d'autres.
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Impression d'écran en "mode-graphique"
L'appui sur F5 provoque l'impression du graphique, mais uniquement
sur les imprimantes "compatibles IBM-Epson", et uniquement en noir sur
fond blanc.
Pour d'autres imprimantes, ou pour imprimer en couleurs, il faut obligatoirement
un logiciel résidant spécialisé, chargé AVANT
Mesugraf.
Pour les imprimantes "compatibles IBM ou Epson", et pour les écrans
CGA (et EGA-VGA à partir du DOS 4.0), le programme GRAPHICS.COM
est livré avec le système d'exploitation MS-DOS.
Pour les écrans "compatibles Hercules", PRINTHER.COM fait partie
des logiciels du domaine public.
Pour les autres imprimantes, certains logiciels commerciaux peuvent
peut-être convenir...
Dans tous les cas, voici le mode opératoire :
- Lancer D'ABORD le logiciel résidant (en frappant GRAPHICS,
puis en validant). Celui-ci restera en mémoire pendant tout le fonctionnement
de Mesugraf.
- Lancer Mesugraf, tout à fait normalement.
- En mode graphique, pour imprimer l'écran, appuyez sur ImprEcran
(ouPrtScr), éventuellement en même temps qu'une touche de
majuscule.
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Capture d'écran
Pour cela, il faut obligatoirement un logiciel résidant, dont
divers types sont dans le commerce ou dans les logiciels du domaine public.
Au lieu d'imprimer l'écran, l'appui sur une combinaison de touches
provoque la mémorisation de celui-ci dans un fichier sur disque,
que l'on pourra ensuite reprendre par un autre logiciel (traitement de
texte, dessin, etc). La combinaison de touches, ainsi que le format du
fichier sont très variables.
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Lancement de Mesugraf par un hypertexte
Un hypertexte est un logiciel permettant une consultation de texte non
linéaire, et le déclenchement d'actions extérieures,
en particulier le lancement d'autres logiciels.
Parmi les générateurs d'hypertexte faciles d'emploi,
on peut recommander GEN.EXE, de J.P. Michel.
On peut utiliser les hypertextes avec Mesugraf de deux façons
:
- pour faire un menu qui puisse lancer automatiquement Mesugraf avec
diverses lignes de commande
- pour faire un hypertexte explicatif, dans un but pédagogique,
qui puisse lancer Mesugraf une fois que la leçon aura été
bien étudiée.
(dans un autre but, les hypertextes peuvent aussi être utilisés
en remplacement de Biblio.exe : voir paragraphe suivant).
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Lancement d'un logiciel extérieur : BIBLIO.EXE
et ses remplaçants
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Principe
Cette option appelle un logiciel extérieur, tout en gardant
Mesugraf en mémoire. Par défaut, ce logiciel est Biblio.exe,
qui lit le fichier Biblio.txt.
Néammoins, grâce à la ligne de commande de Mesugraf,
vous pouvez modifier ces deux noms, et lancer n'importe quel autre logiciel
à la place de Biblio.exe, et lui faire appeler n'importe quel fichier
à la place de Biblio.txt.
Attention : contrairement à l'option "Tableur", lors du lancement
de Biblio, l'espace occupé par Mesugraf en mémoire vive n'est
pas recopié sur disque. Le résultat en est que l'on ne peut
pas lancer de tros gros logiciels par cette option, car la mémoire
vive reste en grande partie occupée par Mesugraf.
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le logiciel Biblio.exe initial
Dans le déroulement d'une activité scientifique "professionnelle",
la recherche bibliographique occupe une part importante du temps. Or ceci
est complètement absent dans l'enseignement scientifique actuel
!
Biblio.exe essaie de remédier à cette lacune. L'utilisateur
doit entrer 1 ou 2 mots-clés, et ce logiciel cherche dans le fichier
Biblio.txt tous les articles dont les mots clés commencent par ces
mots là.
Dans les recherches bibliographiques professionnelles, on s'en tient
là dans l'automatisation de la documentation : ensuite, le chercheur
doit aller à la bibliothèque, ou bien demander un tiré
à part ou une photocopie des articles obtenus par cette recherche
bibliographique.
Pour l'enseignement, où la totalité de la recherche scientifique
doit être faite dans le temps d'une séance de TP, il ne servirait
à rien à l'élève d'avoir les références
d'un article dont il ne pourrait pas avoir immédiatement connaissance.
C'est pourquoi les articles de Biblio sont immédiatement disponibles
à l'écran, sans qu'on ait à courir à la bibliothèque.
C'est donc très facile d'emploi pour l'élève,
mais beaucoup moins pour le professeur, qui doit se débrouiller
pour que les textes arrivent dans l'ordinateur, en général
en passant un temps certain à frapper au clavier !
Un fichier de bibliographie est une succession de fiches.
Chaque fiche a la structure suivante :
- la première ligne est toujours DEBUT DE FICHE
- la ligne suivante est le titre de l'article
- les lignes suivantes correspondent chacune à un mot clé
(en majuscule)
- les mots clés sont séparés du texte par une
ligne ne contenant que DEBUT DE TEXTE
- Tout ce qui suit correspond au texte de l'article, jusqu'à
la dernière ligne, qui est obligatoirement FIN DE TEXTE
Pour mieux comprendre, visualisez le fichier BIBLIO.TXT par l'option
"lire un texte d'aide" du menu Fichier de Mesugraf. Lorsque vous aurez
compris, vous pourrez remplacer Biblio.txt initial par un fichier de votre
composition.
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Remplacement de Biblio par un logiciel de lecture automatique d'un texte
Ceci peut être utile en particulier pour faire une option d'aide
supplémentaire : la fonction d'aide F1 donne des indications générales
sur le maniement de Mesugraf, et l'option "biblio" donne de l'aide sur
le TP actuel, avec un texte rédigé par le professeur, et
adapté au niveau des élèves et à son but pédagogique.
Deux solutions sont possibles :
- faire un hypertexte : le texte d'aide, rédigé à
l'aide d'un traitement de texte, et correctement mis en page, est traité
par GEN, de façon à être consultable à l'aide
des touches-flèches, avec différents "boutons", qui permettent
de lire automatiquement différentes parties du texte.
- lire automatiquement le texte par un logiciel d'affichage.
Le plus simple est de remplacer Biblio.exe et Biblio.txt par Lisezmoi.com
(livré avec tous les logiciels Borland) et le fichier-texte que
vous avez mis en page à l'aide de votre traitement de textes.
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Remplacement de Biblio.exe par un autre logiciel de gestion de fichier
Normalement, vous devez pouvoir remplacer biblio.exe par n'importe
quel programme exécutable, et biblio.txt par n'importe quel fichier
de documentation, à condition que cela ne nécessite pas trop
de mémoire vive. S'il y a besoin de beaucoup de mémoire vive,
il faut sacrifier l'option "Tableur", et mettre le logiciel de gestion
de fichier à sa place, grâce à la ligne de commande
ou le fichier de configuration.
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Remplacement de Biblio par un logiciel de traitement des données
Par les options de la ligne de commande (chapitre 4) vous pouvez indiquer
d'autres noms de logiciels exécutables, qui n'ont plus rien à
voir avec une quelconque fonction de bibliographie ou d'aide : vous pouvez
choisir de lancer un tableur, ou un grapheur, ou un éditeur de textes...
Pour l'utilisateur final, le résultat est que le logiciel en
question apparaît comme une simple option de Mesugraf. Finalement,
pour employer Mesugraf au mieux de ses capacités, on peut l'intercaler
entre deux logiciels : un hypertexte qui le lance avec certaines options,
et BIBLIO ou un de ses remplaçants lançable par Mesugraf.
Néammoins, il ne faut pas demander l'impossible : 640 ko de
mémoire vive, cela ne permet par d'avoir plusieurs gros logiciels
en mémoire. Il faut choisir !
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Compatibilité des formats de fichiers
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Pourquoi utiliser des fichiers compatibles ?
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pour modifier des données
Bien que Mesugraf permette de modifier manuellement des résultats
numériques (menu Exploitation), cette opération est souvent
plus facile avec un tableur.
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pour afficher simultanément plusieurs séries de mesures
Pratiquement tous les tableurs permettent ceci, avec des figurés
et des couleurs différents pour chaque courbe.
Le plus simple est de charger différents fichiers de Mesugraf
dans la mémoire du tableur, puis, grâce aux fonctions Copier
et Coller, de construire un tableau ayant les valeurs des différents
fichiers dans différentes colonnes.
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pour un affichage graphique plus complexe
Par exemple, QuattroPro permet d'avoir du texte avec diverses formes
et tailles de caractères, et d'afficher les valeurs numériques
sous forme d'histogramme, de lignes, de segments...
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pour des calculs statistiques complexes
Il est facile de faire les mêmes calculs statistiques qu'avec
Mesugraf (moyenne, écart-type, corrélations...) mais aussi
des calculs plus complexes (interpolations, extrapolations, modélisations
diverses...).
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pour imprimer sur des imprimantes non compatibles avec Mesugraf95
(en particulier pour les imprimantes à laser ou en couleurs)
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format .DIF
C'est le format par défaut. Sa structure est assez complexe, mais
c'est un format reconnu par de nombreux logiciels, sur des ordinateurs
variés (depuis Visicalc sur l'Apple II !). Pour (essayer d') en
comprendre la structure, vous pouvez visualiser un tel fichier par l'option
Fichier/lire un texte d'aide.
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format .CSV ("Champs Séparés par des Virgules", ou "Comma
Separated Values")
C'est un format très répandu. Les différents points
de mesure correspondet à des lignes, les valeurs sont séparées
par des virgules, le signe décimal est le point, et les valeurs
alphanumériques (la première ligne, qui correspond aux titres)
sont limitées par des guillemets.
Ces fichiers sont importables par l'énorme majorité des
tableurs-grapheurs et des logiciels de traitement de données et
d'analyse statistique. Selon les cas, on les nomme "fichiers en format
texte", ou "fichiers ASCII", ou d'autres noms, et ils ont l'extension .TXT,
.PRN, etc.
En particulier, ce format est importable avec REGRESSI, le tableur
de Micrelec spécialisé dans la modélisation.
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format .WOR (fichiers compatibles avec Microsoft-Works, version française)
Les fichiers ont à peu près la structure des .CSV, sauf
que le signe décimal est la virgule, et les valeurs sont séparées
par des points-virgules.
Note : Pour reprendre ce fichier (dénommé par exemple
ESSAI.WOR) dans Works, après être sorti de Mesugraf (provisoirement
ou définitivement), il suffit de frapper WORKS ESSAI.WOR et de valider.
Mais comme le fichier est en format ASCII, il faudra indiquer manuellement
à Works qu'on veut le charger comme une feuille de calcul (et non
pour le traitement de texte ou le gestionnaire de fichiers).
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limites de la compatibilité
Les fichiers de Mesugraf sont conçus pour une compatibilité
maximale ; en particulier, ils sont compatibles avec le format DIF de QuattroPro,
de Framework et de VPPlanner. Malheureusement, de nombreux logiciels ont
une conception assez large de la "norme DIF", et il est possible que leurs
formats "DIF" ne soient pas tout à fait compatibles avec celui de
Mesugraf.
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Que faire si votre tableur-grapheur n'accepte aucun
des formats de Mesugraf ?
La plupart acceptent, outre leur format spécifique, l'importation
de "fichiers-ASCII", ressemblant beaucoup à ceux de Works ou au
format CSV. Il est donc probable que l'un des deux formats conviendra.
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Problème du signe décimal et du séparateur
Le format CSV utilise le point comme signe décimal et la virgule
comme séparateur, et le format .WOR utilise la virgule et le point-virgule.
Ceci offre déjà un grand nombre de possibilités. Néammoins,
certains logiciels sont compliqués à loisir, et veulent (par
exemple PFS WindowWorks) le point comme signe décimal et le point-virgule
comme séparateur.
La solution est donc la suivante :
1) sauvegarder le fichier en format .CSV
2) utiliser un logiciel de traitement de texte, et utiliser l'option
"rechercher et remplacer" pour remplacer automatiquement les virgules par
des points-virgules
3) charger le fichier transformé dans votre logiciel de traitement
de données.
On peut aussi réaliser un petit programme qui fasse automatiquement
l'opération en Pascal, C ou Basic.
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Problème de la première ligne
Les fichiers de Mesugraf ne contiennent que des valeurs numériques,
à l'exception de la première ligne qui contient les titres
des séries de mesures.
Ceci gêne certains logiciels (Reflex, en particulier), qui souhaiteraient
n'avoir que des valeurs numériques, et envoient donc un message
d'erreur.
Une solution possible est la suivante :
1) sauvegarder en format .WOR ou CSV
2) charger ce fichier par un éditeur de texte, et supprimer
la première ligne (ou la remplacer par une ligne contenant uniquement
des valeurs numériques)
3) sauvegarder ce fichier, et quitter l'éditeur de texte.
4) lancer votre logiciel en chargeant le nouveau fichier.
Là aussi, on peut faire un petit programme pour supprimer cette
première ligne.
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Liaison automatique avec un tableur
Le menu "Fichiers" a l'option "Tableur".Lorsqu'on la choisit, les opérations
suivantes sont effectuées :
- les mesures en cours sont sauvegardées dans lefichier "Travail.dif"
- il y a une sortie provisoire de Mesugraf, et appel automatique d'un
tableur (par défaut, c'est QuattroPro : le chemin est \qpro\q.exe)
avec un fichier en ligne de commande (par défaut, c'est "travail.dif").
Donc l'écran du tableur en question apparait directement avec
les valeurs numériques des mesures en cours. Ainsi, vous pouvez
faire tous les calculs et représentations graphiques permis par
le tableur, ainsi que la sauvegarde dans différents formats de fichiers,
ou l'impression sur diverses imprimantes à laser ou en couleurs,
ce qui n'est pas possible par Mesugraf directement.
Il ne faut pas vouloir abuser de cette option : le chargement des gros
tableurs puissants est assez lent (plus d'une minute pour QuattroPro 4.0
avec un vieil XT, 40 secondes avec un AT, et dix secondes seulement avec
un 386 moderne...)
- Lorsque vous quitterez le tableur, Mesugraf réapparaitra directement,
avec les mesures rechargées à partir de TRAVAIL.DIF.
On peut changer plusieurs paramètres par la ligne de commande
:
- CTllll où llll est le chemin du tableur (par défaut
\QPRO\Q.EXE)
- LTllll où llll est la ligne de commande du tableur (par défaut
TRAVAIL.DIF)
- MTllll où llll est l'intitulé de l'option du menu Fichier
apparaissant dans Mesugraf.
Pourquoi vouloir changer ce nom de fichier, puisque Mesugraf sauvegarde
systématiquement sous le nom Travail.dif ? Parce qu'ainsi, vous
pourrez charger une feuille de calcul ayant une macrocommande qui chargera
elle-même Travail.dif ; le bénéfice en sera que cette
feuille de calcul aura directement les caractéristiques de la représentation
graphique que vous aurez choisie.
Si vous avez choisi le format de fichier .WOR, les valeurs numériques
en cours seront sauvegardées avec ce format, ce qui fait que vous
pourrez lancer automatiquement Microsoft-Works ; si vous avez choisi .CSV,
le format de sauvegarde sera ce dernier.
S'il n'y a pas de mémoire étendue, lors de l'opération
"Tableur", pour dégager de la place dans la mémoire vive,
la place occupée par Mesugraf en mémoire est sauvegardée
sur disque avant d'être libérée, ce qui permet l'emploi
des gros tableurs. Au retour, le contenu de Mesugraf sera récupéré
à partir du disque, et le fichier provisoire sera effacé.
En contrepartie, cela a deux inconvénients :
- il faut de la place libre sur disque, (entre 200 et 300 ko), ou bien
une mémoire vive étendue.
- si une coupure de courant (ou une réinitialisation quelconque)
arrive pendant cette opération, le fichier provisoire ne sera pas
détruit, et encombrera inutilement votre disque. Comme le fichier
provisoire est sous forme de fichier caché, vous aurez l'impression
désagréable d'une diminution de la capacité de ce
disque ! La solution est alors de prendre un utilitaire de type PC-Tools,
et de détruire ces fichiers cachés, après visualisation
par la commande DIR *.* /AH.
Nouveauté !
On peut aussi faire les mesures par un logiciel extérieur
!
Voir le chapitre 6 Nouveautés