Le boîtier Phoenix est un petit appareil développé par le laboratoire universitaire IUAC de New Delhi (Inde).
Phoenix signifie «Physics with Homemade Equipment and Innovative Experiments», c'est à dire Physique avec du matériel fait maison et Expérimentation Innovante».
Il fait partie des appareils électroniques «libres», c'est à dire que son plan est publié, et que chacun peut en construire à partir des composants achetés dans le commerce. Quelques entreprises en assurent la production et la commercialisation. Il communique avec l'ordinateur par une prise USB.
Il est fourni avec quelques exemples de programmes en langage Python, utilisables sous MS-Windows ou Linux (ou même Mac OS ?).
La description de Phoenix et de sa programmation est disponible sur le site de l'IUAC : http://www.iuac.res.in/~elab/phoenix/
Un manuel de programmation en français est disponible en ftp://ftp.ofset.org/pub/phoenix/prog_manual-fr.pdf
L'appareil lui-même, de dimensions 13x10 cm, tient dans la poche. Il porte divers connecteurs de 2 mm de diamètre, de couleurs normalisées selon leur rôle.
Comme de nombreux boitiers d'interface, il comporte des entrées analogiques (4 avec une précision de 10 bits, en 0-5 V), une sortie analogique sur 8 bits de 0 à 5 V, 4 entrées logiques, 4 sorties logiques.
Il possède en plus des circuits électroniques moins courants : un compteur de fréquence jusqu'à 1 MHz, un générateur de signaux carrés jusqu'à 4 MHz, une source de courant constant de 1 mA, des amplificateurs à gain variable, une sortie régulée 5 V.
Il communique avec l'ordinateur par une prise USB, mais des versions plus anciennes communiquent par une prise sérielle RS232. Cette communication n'est pas très rapide (38400 bauds), mais on peut faire des mesures très rapides en stockant les données dans l'appareil, puis en les récupérant par l'ordinateur.