Développement de ce principe pour d'autres interfaces

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L'interface parallèle n'est pas seule à offrir ce genre de détournement de fonctions :
- dans l'interface sérielle (RS 232), il y a aussi des broches de sortie (DTR et RTS) qui peuvent passer de l'état -12 V à l'état +12 V par programme, et des broches de mesure (CTS et DSR ) qui changent la valeur d'un bit de mémoire en fonction de leur tension. On doit donc pouvoir imaginer un système CAPSER de mesure, qui serait utilisable aussi pour les ordinateurs n'ayant pas d'interface parallèle, comme le Macintosh.
- Capman ne fonctionne qu'avec des intefaces analogiques de manettes de jeu ("compatibles PC", bien sûr, mais aussi Apple II et Amiga). Tel qu'il avait été décrit initialement (dans "Biologie-Géologie" n°1-1990), il n'était pas utilisable pour les ordinateurs à manettes de jeu par contact direct. Néammoins, il est peut-être possible de faire un montage du même style, à condition de bien connaître le brochage des prises et la programmation fine de ces ordinateurs.

- Enfin, des interfaces ayant des entrées et sorties logiques peuvent probablement servir à des mesures du même type : en faisant passer la sortie logique à un état, et en mesurant le temps nécessaire pour que l'entrée logique qui y est reliée change de valeur, on peut mesurer la résistance.
Par exemple, l'interface PMB, diffusée par la Maison des Enseignants de Provence, a normalement 4 entrées analogiques, mesurant des tensions (en volts), et 8 entrées et sorties logiques. Si l'on adapte des systèmes condensateur/résistance variable à ces entrées/sorties logiques, on ajoute du même coup 8 entrées anologiques pouvant mesurer des résistances. Ce système "CAPPMB" peut utiliser tous les capteurs de Capman et de Cappar.

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Mise à jour: 15/02/1997
Auteur : Pierre DIEUMEGARD