Il n'y a pas de règle bien définie. D'une façon
générale, si la résistance à mesurer est grande,
alors il faut prendre un petit condensateur, et si la résistance
est petite, prenez un gros condensateur (pour que le produit R.C soit du
même ordre de grandeur).
Pour un premier essai, prenez un condensateur de l'ordre du microfarad,
et une photorésistance : lorsque vous ferez varier l'éclairement
de celle-ci, sa résistance électrique changera, et les valeurs
renvoyées par Cappar changeront. Adaptez ensuite les composants
en fonction de vos résultats
- Les potentiomètres à curseur peuvent permettre de mesurer
des longueurs.
- Les thermistances (ou thermorésistances) de type CTN ont une
résistance qui diminue lorsque la température augmente, et
la relation entre les deux grandeurs est de type exponentiel.
Dans la mesure où vous construisez vous-même votre circuit CAPPAR, vous avez toute liberté pour choisir le condensateur en fonction de la gamme de résistances que vous cherchez à mesurer, ce qui n'est pas le cas avec CAPMAN.
Dans les cycles de charge-décharge du condensateur, le courant
électrique circule dans la résistance de CAPPAR tantôt
dans un sens, tantôt dans un autre. Ce fonctionnement alternatif
de CAPPAR peut avoir une conséquence intéressante lorsqu'on
veut mesurer la résistivité d'une solution aqueuse : si l'on
fait la mesure de la résistivité en courant alternatif, les
électrodes ne se polarisent pas, ce qui rend la mesure beaucoup
plus fiable qu'en courant continu. Par contre, ce fonctionnement alternatif
peut poser des problèmes lorsque l'on veut faire des mesures en
remplaçant la résistance par un composant "actif", ne laissant
passer le courant que dans un seul sens (photodiode, phototransistor...)
: lorsque le condensateur est chargé, il se décharge ensuite
beaucoup plus lentement, car ce composant ne laisse pas passer le courant
en sens inverse. Dans la pratique, il n'y a pas de problème tant
qu'on ne veut pas faire des mesures très rapprochées.
Mise à jour: 15/02/1997
Auteur : Pierre DIEUMEGARD